Les habitants de “l’ex-base vie” veulent le recasement

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Dans une requête adressée au wali de Tizi Ouzou et au chef de daïra de Boghni, les habitants du bidonville “ex-base vie” ont dressé un tableau noir sur les conditions de vie très difficiles à gérer et qui concerne une population regroupant 48 foyers. Ces familles, faut-il le signaler, mènent depuis 1991 dans une précarité permanente dans des chalets recouverts d’amiante, ce qui représente un danger pour les occupants, qui au demeurant commencent à s’impatienter devant cette situation alarmante. Ainsi, selon les termes de la requête dont une copie nous a été remise, les contestataires soulignent “qu’en 2004, un semblant de solution porteur d’espoir s’est manifesté à travers un projet de construction de logements sociaux au profit exclusif de nos familles, considérés à juste titre comme sinistrées”. Ce projet, ajoute t-on dans la déclaration “traîne en longueur pour terminer en queue de poisson suite à un différend sur le choix de terrain établi qui s’est avéré litigieux”. Et pour exprimer leur lassitude devant l’absence de solutions quant au règlement de leur problème, le comité du quartier de ces habitations précaires ont fait part au premier responsable de la wilaya de toutes les tentatives entreprises auprès des autorités locales qui se sont succédée à la tête de l’APC, mais “pour aboutir finalement à une impasse”. De ce fait, pour les signataires de la requête, “l’annulation du projet prévu, le site litigieux doit être reconsidérée et transféré vers un autre tant qu’il existe des terrains disponibles au niveau de la commune”.Enfin, un appel est lancé afin de mettre fin à la situation périlleuse que subissent les habitants au quotidien à cause de la dégradation de leur cadre de vie et de la menace qui pèse sur leur existence, du fait, comme nous l’avons évoqué précédemment, du danger que constitue l’amiante.

M. Haddadi

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