Deux gardes communaux blessés, une bombe désamorcée

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Combinant explosifs et ruses de guerre, les serriates sanguinaires du GSPC ont simultanément planifié au sud-est et à l’ouest de Boumerdès, avant-hier et hier, deux attentats à la bombe artisanale dont l’un a fait deux blessés et l’autre heureusement déjoué à temps par les forces de sécurité.Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 20h une bombe artisanale de forte puissance a explosé, à proximité du cantonnement de la Garde communale d’Ouled Boudoukhane, relevant de Chabet El Ameur. Diaboliquement relié comme à l’accoutumée à un téléphone portable, l’engin meurtrier a été dissimulé par les terroristes dans un talus jouxtant le siège de la police communale. En traversant le périmètre ciblé, deux gardes communaux seront grièvement touchés par le souffle de la bonbonne meurtrière actionnée à distance. Simultanément, les terroristes embusqués apparemment dans un coin boisé feront exploser deux autres engins de même type sans faire de victimes a-t-on indiqué. Les deux gardes communaux blessés seront évacués d’urgence vers un hôpital de la périphérie.Hier, aux environs de 13h une autre bombe artisanale a été désamorcée au niveau de la station de bus des Issers. En apercevant un petit cabas non loin de l’arrêt en question, un citoyen a eu le réflexe d’appeler le commissariat de la localité.Les artificiers de la BMPJ qui sont immédiatement intervenus ont tracé un périmètre de sécurité avant d’interrompre le fonctionnement de l’objet suspect quelques mètres plus loin, non loin de la voie ferrée. Certains ont assuré qu’il ne s’agissait que d’un canular. Mais une atmosphère de panique régnait hier après-midi dans la ville des Issers où le flux des automobilistes fut bloqué au moment de l’intervention des policiers.Deux autres attentats à l’explosif ont été perpétrés, pour rappel, au début de cette semaine à Réghaïa plage et Boudouaou, où au total, quatre membres des services de sécurité ont été blessés dont l’un mortellement. Coups d’éclats attribués aux factions sanguinaires d’El Feth et Arkam.

Salim Haddou

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