Le président de l’APC de Ouaguenoun, Mohand Saïd Hdji, explique les raisons du retard considérable accusé dans le revêtement du chemin communal reliant Tamda à Djebla. S’exprimant sur sa page personnelle sur les réseaux sociaux, le maire de cette localité a indiqué : «De prime abord, je veux partager les inquiétudes de mes concitoyens concernant l’état lamentable de ce chemin et les assure de mon souci permanent quant au règlement définitif de ce problème.»
Et d’ajouter : «Néanmoins, il y va de soi que des clarifications doivent êtres apportées au sujet des raisons du retard considérable qu’a enregistré la réalisation dudit projet, afin que les citoyens soient tenus informés.» Tout en assurant que ce projet constitue l’une de ses priorités, il a fait savoir : «Je n’ai pas hésité un instant à proposer son inscription dans le cadre sectoriel, programme 2018, lors de l’arbitrage de wilaya.
Et au bonheur de nos concitoyens, le projet a été retenu.» Dans ce sens, le P/APC poursuit : «La DTP, qui est le maître de l’ouvrage, a lancé la consultation. Suite à cela, l’entreprise HADJOU a été retenue pour assurer la réalisation.» Mohand Saïd Hdji a dénoncé, par ailleurs, les lenteurs administratives qui ont, selon lui, causé le retard du lancement du projet : «Il y a lieu de rappeler certaines lenteurs de l’administration et la bureaucratie, en général, connues de tous, qui n’ont pas favorisé le lancement rapide des travaux.»
Le directeur des travaux publics montré du doigt
Mais le maire a tenu à préciser que «cela ne nous a pas laissé impuissants, moi et l’exécutif que je préside, pour exercer une pression légitime sur le directeur de la Direction des travaux publics afin d’entamer les travaux le plus tôt possible». D’ailleurs, a-t-il noté : «Nous n’avons pas manqué de l’interpeller maintes fois à travers plusieurs écrits sous couvert du chef de daïra.» «Il y a lieu de rappeler à l’opinion locale qu’une rencontre sur site a eu lieu récemment entre le DTP, le chef de daïra, l’entreprise HADJOU et moi-même. Suite à cela, l’entreprise avait pris l’engagement d’entamer les travaux le plus tôt possible. Malheureusement, cela n’a pas été fait à ce jour», a ajouté le président de l’APC.
«Tout le monde s’accorde à dire que le point noir de ce chemin est le lieu où se situent les chantiers de réalisation des logements de différents segments. A cet effet, nous n’avons ménagé aucun effort pour intervenir avec nos engins, en y déposant du schiste à plusieurs reprises afin de faciliter la circulation de nos concitoyens. Mais cela reste une solution de replâtrage et en deçà des aspirations de nos concitoyens», a regretté M. Hadji. «Le projet en question aurait pu être réalisé sans aucun souci, s’il y avait une véritable politique de décentralisation. Mais cette question reste posée et l’on doit situer à chaque fois les responsabilités de chacun (…)», a conclu le P/APC de Ouaguenoun.
Kaméla H.