De la capitale de l’Ouest du pays, Oran, Moussa Touati a insisté sur le fait que le bulletin de vote était le moyen d’assurer le changement, puisqu’il permet de «chasser ceux qui ont confisqué leurs droits et leur liberté». Le candidat du FNA ajoutera que le voté était «l’unique et ultime arme afin de recouvrer la souveraineté». Il appellera les Oranais «à en finir avec l’actuel pouvoir». Dans la salle Es Sâada, située au centre-ville d’Oran, Moussa Touati n’a cessé de lancer des fléchettes à l’endroit du régime, affirmant que ce dernier a toujours été «monopolisé par un groupe d’individus qui désignent, depuis 52 ans, les Présidents de l’Algérie», dira-t-il. Le candidat poursuivra : «Cet état de fait découle du fait qu’en l’absence d’élections propres et honnêtes, il n’y a jamais eu de président de la République en Algérie mais seulement des présidents d’Etat». S’attaquant frontalement aux élus du peuple, auxquels il reproche de ne point s’intéresser aux préoccupations des citoyens, Touati affirmera que son parti, militait pour «un Etat de droit où la justice sociale sera garantie et consacrée». Toujours prêt à écorcher tout ce qui émane des décideurs, le candidat du FNA martèlera que son parti «prône l’égalité des droits et des devoirs entre tous les Algériens, quel que soit leurs rangs sociaux». Une approche qui, selon lui, se situerait aux antipodes de tout ce qui a été fait par les gouvernements successifs. Pour M. Touati, il est hors de question d’approuver le «comportement des gouvernants qui n’ont pas rectifié le tir en dépit des erreurs commises dans la gestion des affaires du pays et de la dilapidation de ses richesses».
F. Z.