«La culture de l’huile d’olives est aussi un héritage en Croatie»

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Son Excellence l’ambassadeur de la Croatie en Algérie était, avant-hier, en visite officielle dans la capitale du Djurdjura.

M. Marin Andrijasevic dira que cette visite s’inscrit dans le cadre de la redynamisation des relations entre cette partie de l’Algérie et la Croatie. Il nous a indiqué qu’il s’était longuement entretenu avec le premier magistrat de la wilaya, M. Abdelkader Bouazghi, en vue d’étudier les éventualités d’un partenariat entre Tizi-Ouzou et la Croatie dans divers domaines, entre autres la culture, le sport et l’économie… et d’essayer de l’élargir à divers autres secteurs. Professeur de linguistique générale et de sémiologie en langues française et croate, il nous confiera qu’un accord de partenariat dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pourrait incessamment voir le jour : «nous pourrions probablement commencer par l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, avec des échanges de professeurs et d’étudiants…» A la question de savoir dans quels autres domaines il pourrait éventuellement y avoir signature d’accords de partenariat, son excellence M Andrijasevic nous répondra : «tout comme Tizi-Ouzou, la Croatie est une région oléicole où la culture de l’huile d’olive est un héritage ancestral. J’ai pensé à un éventuel échange de s’avoir faire entre les deux région dans la production et la commercialisation de l’huile d’olive…». Il ajoutera : «nous pourrions par la suite aller vers le sud, signer des accords de partenariat dans le génie civil…». Présent au concert de musique symphonique organisé au niveau de la salle de spectacles de la maison de culture Mouloud Mammeri, dans le cadre de la 5ème édition du festival culturel international de musique symphonique, son Excellence nous confiera : «c’est pour moi un réel bonheur d’être ici. J’ai l’intention de faire venir un orchestre philharmonique de Croatie en guise de cadeau à la capital du Durdjura, probablement pour le nouvel an 2014 car il me semble que c’est l’endroit où il faut impérativement venir, pour la culture».

Karima Talis

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