Des bouchons à en veux-tu, en voilà !

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l Déjà difficile d’accès en temps ordinaire, l’axe avenue des Frères Amrane- Route de la gare El Qods se trouve paralysé à chaque arrivée d’un ferry. La circulation devient alors infernale. Hier, matin, avec l’accostage d’un ferry français qui a opéré dans le même temps l’opération débarquement-embarquement, nous sommes rappelons-le au début de ce que les spécialistes appellent la période de reflux, de retour de nos émigrés vers “là bas chez eux”, non seulement il était quasiment impossible de circuler, mais même le trafic bus a été interrompu. Les policiers, préposés à la circulation désengorger quoi que ce soit n’ont réussi en fait qu’à aggraver une situation déjà bien tendue.Le constat de la carence crève les yeux. A force de gesticulations et de coups de sifflets intempestifs, ils ne font que compliquer une situation rude pour les nerfs et exaspérante pour les nombreux travailleurs pénalisés par l’absence de bus au terminus de la porte sarazzine.Ce problème itératif, qui survient à chaque fois qu’un ferry accoste au port déversant son millier de voyageurs et ses centaines de voitures n’est qu’une partie des problèmes que pose la circulation à Béjaïa.Aucun plan de circulation, aucun aménagement spécifique des rues ravinées indignes d’une ville qui a connu des jours bien meilleurs, voilà assurément ce qui complique le quotidien de l’automobiliste bédjaoui, sujets à des crises de nerfs et à des comportements qui le ravalent au rang de …bête

Mustapha Ramdani

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