l Programmée pour hier au tribunal de Sidi M’hamed, l’affaire de dilapidation de 170 milliards de centimes à la Banque de développement local d’El Mouradia est renvoyée au 18 septembre prochain. Pour expliquer les raisons de ce report, le président de la cour de Sidi M’hamed avancera le motif de l’absence des avocats de la partie civile. Ce à quoi, l’un des avocats que nous avons approché par dire que la plupart n’ont pas reçu de convocation pour être présents lors de ce procès. Il nous fera savoir également qu’après le jugement du 26 juillet dernier qui a condamné les 18 inculpés, dont deux femmes, à des peines de 5 à 8 ans de prison, cette nouvelle séance intervient suite au renvoi en cassation déposé auprès de la Cour suprême.Il est à rappeler que les personnes impliquées dans cette affaire ont été mises sous mandat de dépôt depuis 2005 et les griefs retenus contre eux sont la dilapidation de biens publics, corruption et faux et usage de faux. Selon les dires de ce représentant de la partie civile, le directeur de l’agence BDL d’El Mouradia, son adjointe et le principal accusé, un gérant d’une supérette sise à Rouiba, ont été condamnés à 8 ans de prison ferme et à des amendes allant jusqu’à un million de dinars. Les autres mis en en cause ont écopé de peines de 1 à 5 ans selon le degré de leur implication dans l’affaire. Toujours d’après notre interlocuteur, deux complices du commerçant ayant permis l’utilisation de leurs comptes bancaires et leur registre du commerce, condamnés par contumace à 10 années de prison ferme, sont encore en fuite et un mandat d’arrêt international a été lancé à leur encontre, tout en soulignant que la partie civile avait réclamé une sentence maximale, à savoir dix ans de prison ferme.
H.Hayet