Le GSPC menace la population

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Alors qu’il est soumis à une forte pression des forces combinées de sécurité particulièrement en Kabylie, le GSPC réactive ses réseaux clandestins et utilise moult stratagèmes pour tenter de prouver sa puissance. Avant-hier en fin d’après-midi, cette organisation sanguinaire d’obédience salafiste a lancé des tracts et placardé dans la localité du Sahel Boubarak, sur la route de Dellys, un communiqué dans lequel elle réitère en guise d’introduction son refus du contenu de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Réitérant diaboliquement “la poursuite du djihad contre les taghout” ledit communiqué qui aurait été immédiatement récupéré par les agents de l’ordre exige des villageois de “s’abstenir de tout contact avec les services de sécurité”. (…). “A partir du 1er septembre 2006, toute personne qui dévie des préceptes du GSPC s’expose à un châtiment sévère”, lit-on dans ce manifeste dont la date de rédaction n’a pas été retenue par certains riverains qui rapportent l’information.D’autres sources précisent que la soldatesque de l’émir zonal de cette nébuleuse terroriste, Yahia Abou El Haythem, de son vrai nom Hamid Saâdaoui, déploie dans le même temps ses relais pour tenter de soumettre une nouvelle fois les vignerons et autres agriculteurs au paiement de la djizia (dîme)Les forces combinées de sécurité interviennent, elles, au moindre indice pour déjouer les incursions terroristes, comme ce fut le cas, la semaine passée, sur les hauteurs de Béni-Amrane, toujours dans la wilaya de Boumerdès. De rudes batailles sont annoncées ici et là comme imminentes contre ces hordes islamistes qui veulent jouer les durs à cuire après le 31 août.

Salim Haddou

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