»40 demandes d’investissement accordées sur les 800 reçues”

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Le ministre du Tourisme, Nourdine Moussa, a déclaré jeudi dernier, dans un point de presse qu’il a animé après la clôture de sa visite de travail et d’inspection dans les différentes plages et établissements hôteliers dans la capitale, que son secteur a engrangé plus de 174 millions de dollars en 2005. Avant d’affirmer que son département a bel et bien élaboré une stratégie qui se base sur quatre axes d’ici l’horizon 2015, “il est question de rattrapage en termes d’infrastructures touristiques, de la bonne prestation, de la formation et la communication, pour arriver à instaurer un tourisme professionnel en Algérie”, a-t-il déclaré.Interrogé sur les investissements étrangers, le ministre a affirmé une fois de plus que “sur les 800 demandes d’investissement déjà reçues, nous avons accordé 40 demandes positivement ».Il est question du groupe imarati “Iaamar” qui assurera l’exploitation de la zone touristique du colonel Abbas (Tipaza), et du groupe saoudien “Sidar” qui exploitera la zone d’expansion touristique de Zeralda avec plus de 20 000 lits, et de celle de Zemmouri avec 5 000 lits. Pour ce qui est du processus de privatisation des hôtels, Nourdine Moussa a assuré que l’opération est toujours en cours. “On a privatisé une série d’hôtels dans la première opération, et dans la seconde on projette de lancer un appel d’offres pour privatiser 14 établissements hôteliers”, ajoute-il. Quant aux hôtels fermés, le ministre a évoqué que parmi les 165 hôtels implantés au niveau de la capitale, 36 ont été fermés provisoirement, et au niveau national, il est question de la fermeture de 52 autres. Lors de sa tournée dans le littoral d’Alger, plusieurs plages et établissements hôteliers ont été visités par le ministre, comme les plages “Deca Plage” et “Kadous” relevant de la commune de Ain Taya, ainsi que le lac de Réghaïa. In situ, le ministre a déclaré que “les Algérois bénéficieront de 44 plages l’année prochaine” avant d’ajouter dans la même optique que “sur un littoral de 90 km, 38 plages sont interdites à la baignade, 23 autres sont fermées pour cause de pollution”. La deuxième destination du cortège ministériel était la ville de Bab Ezzouar, afin d’y inspecter l’hôtel de l’aéroport et celui de Omaya, ou il s’est montré mécontent quant à la qualité des prestations et du marketing. Ensuite, Nourdine Moussa s’est rendu à l’hôtel du Day Harizi, qui n’est pas encore opérationnel. Son ouverture est prévue pour le mois de septembre prochain. La troisième halte a été la plage d’El Kitani, de Remila, puis de l’hôtel Hammamet ainsi que la forêt de Baïnem où il a insisté sur l’accélération de la mise en application du programme de réfection auquel plus de 15,5 millions de centimes ont été alloués, et qui rentre dans le cadre de l’opération “Alger capitale de la culture arabe”.La plage de Zeralda, l’hôtel Safir Mazafran et l’hôtel Riyad de Sidi Fredj ont été les dernières stations visitées par le ministre.

Ziyad Demouche

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