Peur de l’Ibaraki

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La région de M’chedallah connue par sa vocation agricole, se trouve ces jours-ci livrée à une véritable phobie des maladies animalières. Des éleveurs de toutes les localités de la région se trouvent de ce fait inquiets à plus d’un titre et les différents vétérinaires se trouvent quotidiennement harcelés par de nombreux citoyens qui viennent solliciter leur assistance afin d’éviter le pire. L’alerte est donnée depuis déjà quelques jours, et la maladie de l’Ibaraki ne cesse de faire “la Une” des discussions entre agriculteurs.Des cas de mort par contamination du virus transmis, selon les spécialistes, par les mouches, sont déjà recensés en plusieurs endroits, et les cas de contaminations ne cessent d’être signalés quotidiennement ici et là. Les services agricoles au niveau des communes sont aux aguets et des campagnes de désinfection sont déjà mises en branle afin, dit-on, de minimiser les dégâts qui risquent d’être très lourds pour les éleveurs.Des spécialistes du domaine nous ont affirmés que cette maladie est contagieuse, ce qui provoquera sûrement une pandémie dont les conséquences risquent de devenir incommensurables au cas où des mesures d’urgence ne sont pas prises par les services concernés. Déjà il y a plus d’une cinquantaine de sujets qui ont péri des suites de cette maladie, apprend-on de sources concordantes. Ces dernières affirment que l’ampleur du désastre n’est pas encore déterminé, sauf qu’il est à signaler que les ovins sont les plus touchés par cette pathologie meurtrière.Quant aux bovins, le nombre de sujets atteints n’est pas encore connu, mais le risque est patent car ce qui est appelé blue tong (la langue bleue) chez les ovins est transmissible aux bovins pour conduire à ce qui est appelé communément L’Ibaraki. Une maladie qui se manifeste par des taches bleues sur la langue de l’animal et qui par la suite empêche le sujet de manger et/ou de boire jusqu’à son épuisement total et sa mort.Par ailleurs, des sources proches de la subdivision de l’agriculture de M’chedallah nous ont annoncé qu’une autre maladie suspectée être la rage aurait été signalée au niveau de la région. Ce qui ne manquera pas d’empirer la situation des éleveurs au cas où l’existence de cette maladie se confirme. Dès lors, il faut dire que les services concernés ne doivent pas lésiner sur les moyens à mettre en œuvre pour éradiquer ces maladies ravageuses et prévenir les dégâts qui risquent d’être dévastateurs.

Lyazid Khaber

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