Le négoce en matière de fruits et légumes prolifère et poursuit son petit bonhomme de chemin avec cette particularité : vente sur le bord des routes nationales, notamment durant cette période de vacances.Les gens pratiquant ce commerce défient tous les dangers de la circulation routière. De fait, sur la RN 43, l’automobiliste de passage est le plus souvent attiré par des étalages de fortune exposant une marchandise variée. La descente vers Taza est réservée à la vente de la galette maison.Des garçons et des filles vous proposent la galette à 20 DA, bravant les dangers des véhicules, notamment les grands engins qui, le plus souvent, dévalent cette descente à grande vitesse. Et juste après, en prenant la direction de Melbou et en passant par Ighil Ouzamour (localité de Melbou) jusqu’aux falaises, nous voyons des jeunes et des moins jeunes qui proposent des figues de barbarie dans des bidons en plastiques. Bilal, un habitué de la vente du “hindi”, nous dira que cette activité, lui rapporte 1500 à 2000 DA par jour. Pour cela, il se lève tous les matins à 4 heures pour cueillir les figues de barbarie des montagnes avoisinantes, à savoir les montagnes de Taklait, Tassafsul et Ladjenane toutes des localités de Melbou. A la sortie des falaises, jusqu’à Souk El Tenine, l’automobiliste a le choix entre une palette de fruits tels que le raisin, la pomme, la pêche ou “el kabbab” (le maïs cuit), les figues et autres fruits de saison. Enfin, à la rentrée de la ville de Melbou et au bord du nouveau marché hebdomadaire jouxtant la RN 43 et jusqu’à la sortie en allant vers Aït Boukandoul, précisément à côté de l’ancien siège de la mairie de Melbou, ce sont la pastèque et le melon qui constituent la spécialité de la région et qui sont proposés aux automobilistes qui n’hésitent pas à remplir la malle de leur véhicule car la qualité et leurs saveurs sont hautement appréciées.
Sid Ali Djenane