l Les forces de sécurité se sont redéployées en début de semaine particulièrement au sud-est de Boumerdès où de nombreux hameaux (isolés) n’ont jamais été à l’abri des exactions terroristes.Dans la nuit de vendredi à samedi, un groupe d’individus armés non encore identifiés a fait irruption dans le domicile d’un garde communal au douar d’Ath Boudouchane relevant de Chabet El Amer. En l’absence de la personne ciblée, les assaillants se sont emparés, a-t-on signalé, de nombreux objets de valeur avant de prendre la fuite.Selon certaines sources, le garde communal en question, qui s’apprêtait à convoler en justes noces ces jours-ci, a été délesté de la dot qu’il avait préparée pour sa future épouse. D’autres sources laissent entendre que l’intrusion a été planifiée par des relais du GSPC qui prévoyaient de s’emparer de l’arme à feu de l’élément de la Police communale locale.Le dispositif de sécurité a été renforcé, ces jours-ci, dans cette contrée où l’on appréhende une résurgence de l’islamisme armé. A moins d’une semaine de l’expiration du délai de repentance qui lui a été accordé il y a une année, celui-ci s’est diaboliquement manifesté par le biais de communiqués vilipendant en substance l’esprit de la politique de réconciliation nationale. Les tracts placardés dans ce sens, au courant de la semaine passée, à Sahel Boubarak, Thenia et au sud-est de Tizi-Ouzou ne sont, en fait, qu’une (énième) tentative de porter la division au sein de la population.“Ceux qui collaborent avec les services de sécurité doivent s’attendre de notre part à un châtiment terrible”, lit-on dans le communiqué en question signé par l’émir Abou Moussab Abdelouadoud. Autre sommation adressée à la population : “Les services de sécurité demeurent nos cibles, donc éloignez-vous des lieux où celles-ci se positionnent”. Vaillante réplique des citoyens dans les cafés, les foyers ou les lieux de travail : “Ils (les terroristes) ne pourront jamais plus nous terroriser”.
Salim Haddou