JSK, l’echec consommé

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Déjà la qualification aux poules arrachée avec des joueurs chevronnés à l’image de Raho, Zazou, Berguiga et Habri a été perçue comme un authentique exploit par bon nombre d’observateurs avertis, y compris au sein même de la direction kabyle qui ne s’attendait guère à passer ce cap avec succès. En effet, cette dernière qui n’était pas parvenue à renforcer l’effectif par deux attaquants de métier comme le souhaitait le coach Chay en raison de la situation financière, s’était résignée à se prononcer sur son objectif dans ces tours préliminaires de la Ligue des champions. Il a fallu attendre cet exploit des Canaris qui avaient réussi à déjouer les pronostics en écartant tour à tour de grandes équipes telles que le Ahly de Tripoli, le Zanaco plus le grand Raja de Casablanca pour que les dirigeants kabyles se mettent à jubiler au lieu d’essayer de maintenir l’ossature de l’équipe et procéder à des recrutements à la mesure de cette qualification. Libérer quatre cadres de l’équipe pour ramener des joueurs des divisons inférieures pour un club de la trempe de la JSK qui s’apprêtait à représenter tout un pays aux poules de la Ligue des champions constituée par des adversaires les plus huppés du continent était une erreur monumentale qu’aucun novice ne pouvait commettre. Cela dit, à partir de là il fallait rester modeste et réaliste. Car l’échec a été bâti d’avance et personne ne peut se leurrer aujourd’hui de cette déroute attendue des petits Canaris réduits à voler tout bas.

S. Klari

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