l En allant vers Tizi-Ghennif, en prenant la RN 68 à partir de Draâ El-Mizan, à moins d’un kilomètre avant d’atteindre le village de Boufhaima, au lieu dit “les Poiriers”, juste au milieu d’un grand virage commence une piste qui monte à travers les Ouleds Aissa jusqu’à Tazrout Nezlioua où elle rejoint le chemin communal Tizi-Ghennif-Tizi Larbaâ (RN30).En effet, cette voie de communication d’une longueur de prés de huit kilomètres environ dessert plusieurs hameaux ou habitations isolées. “Cela fait plus de dix ans peut être qu’elle a été à peu près aménagée en la couvrant d’une mince couche de tout-venant mais avec les chutes de pluie de tous les hivers passés, elle est dans un piteux état si bien que nos véhicules ne supportent plus cet état et nous préférons les laisser à Boufhaima chez des parents que de s’aventurer loin et traverser tous ces oueds”, nous déclare cet ancien employé de l’ex-SNMC de Tizi-Ghennif. En empruntant ce chemin vicinal avec d’infinies précautions car n’importe quel véhicule peut y laisser sa suspension à n’importe quel moment malgré la dextérité du chauffeur professionnel ; les panoramas et les vues deviennent féeriques en découvrant la vallée et le barrage et une bonne partie de la Kabylie surtout en sa partie nord. “Ce chemin est un vrai raccourci pour non seulement atteindre Tazrout, mais également Tizi-Larbaâ avec la possibilité d’aller vers Bouira ou Lakhdaria”, nous confie encore cet autre citoyen dont les enfants sont obligés de parcourir plus de trois kilomètres aller et retour pour rejoindre un fourgon de transport de voyageurs sur la RN 68 qui leur permettra d’arriver à leurs établissements scolaires. “Nous avons fait plusieurs écrits à tous les responsables concernés avec toujours la même réponse qui est que le revêtement de ce chemin est inscrit au programme mais voilà que les années passent sans que sa réalisation ne soit effective”, termine notre interlocuteur.
Essaid N’Aït Kaci