Au moment où l’on évoque à tort et à travers le développement du tourisme dans notre pays et particulièrement dans notre wilaya, il y a certains comportements qui ont toujours la peau dure et qui sont plus que condamnables. En effet, en cet après-midi du jeudi sur le parking des Aiguades, nous avons été témoins, pour ne pas dire victimes, d’un acte de racisme digne des années de l’apartheid en Afrique du Sud ou de Ku Klux Klan qui sévissait à New York.C’est suite à l’impossibilité de pouvoir bouger son véhicule, à cause d’un bouchon créé par les voitures qui tentaient de stationner et celles qui quittaient le parking, qu’un automobiliste a failli être transformé en bouillie par un chauffard. Celui-ci, surgi de nulle part, fit un dépassement dangereux et piétina tout ce beau monde, qui attendait son tour pour avancer et se stabiliser sur la place désignée par les gardiens des lieux, avant de s’arrêter en face de son…restaurant. Dans la foulée de sa dangereuse manœuvre, l’énergumène propriétaire d’un restaurant érigé à proximité du parking, a éraflé un des véhicules bloqués. L’honorable citoyen victime de cet acte immobilisa complètement son véhicule et descendit pour dire au chauffard qu’il avait outrepassé tout entendement suite à sa manœuvre mettant des vies en danger. C’est après cette remarque, faite avec beaucoup de respect, que le quidam menaça de mort l’innocent homme qui a failli être lynché par le conducteur intrépide aidé de trois autres passagers de son fourgon. Les menaces étaient suivis d’un chapelet de propos racistes qui invitaient tout bonnement la victime glaceés, à “rentrer chez elle là-haut sur la montagne et de ne plus venir en ville déranger les citadins qui ont tous les droits possibles même ceux de marcher sur les gens !” (SIC) c’est en ces termes que la malheureuse victime fut chassée d’une place publique sous les regards des estivants, touristes étrangers et autres, qui n’ont rien compris. Devant cet acte innommable, quelques témoins ont supplié l’honorable citoyen, accompagné de sa famille de surcroît, de descendre sur la plage et de ne pas faire attention aux menaces proférées ni à ces propos racistes d’un autre âge. Sur leur insistance, il obtempéra et se rendit sur la plage avec sa famille mais, ce jour-là, le cœur n’y était vraiment pas. Qui a parlé de développement du tourisme dans notre pays ?
A. M. A.
