Bouleversement des populations du singe magot

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Décidément, la population du singe magot vit ces derniers temps au rythme d’un véritable cataclysme suite à la dégradation sans cesse grandissante de son lieu naturel. Les feux de forêts, le surpâturage, le manque d’eau et de nourriture sont les causes principales de ce chamboulement qui ne manquent pas d’engendrer des résultats pour le moins catastrophiques. D’abord pour les différents groupes de singe qui sont en déplacement permanent, mais surtout pour ce qui est des dégâts occasionnés par ces bêtes dans la périphérie du parc.Ainsi, ce sont les cultures maraîchères qui en paient les frais chèrement, et les agriculteurs ne cessent de se plaindre auprès des responsables du parc, sollicitant par là une solution qui puisse sauver leurs cultures d’une catastrophe patente. Du côté sud-oriental du Djurdjura, et dans le territoire relevant de la compétence de la zone de Tala Rana, ces dégâts sont signalés, selon des responsables du parc que nous avons rencontré, au niveau de trois villages à savoir, M’zarir, Belbara et Iouakourene. Nos interlocuteurs ont précisé que s’il y a invasion de singes, la raison est plutôt due au fait que certains villages, à l’exemple de Belbara, sont désertés par leurs habitants, ce qui pousse ces animaux à occuper le terrain pour fuire les régions montagneuses. Par ici, le mouvement des différents groupes de singes est souvent perceptible et les dégâts occasionnés demeurent loin d’être recensés. Pour mieux maîtriser la situation et pouvoir recenser la pertes, les services de la zone comptent impliquer les APC et ce en mettant à les disposition des citoyens un formulaire qui sera diffusé par les services des APC.C’est une initiative somme toute louable, surtout quand on sait que les moyens du parc sont tellement limités qu’ils ne peuvent répondre à la demande sans cesse grandissante en matière de protection des aires protégées. Ainsi, laisser le simple citoyen se charger de sa propre défense contre ces invasions de singes ne sera que porteur de gros risques pour ces bêtes, ce qui fait que des mesures adéquates et appropriées sont à prendre en ce genre de circonstances.

Lyazid Khaber

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