Comme partout ailleurs et notamment dans les villes de la Kabylie, le nombre de jardins d’enfants est insignifiant. A l’exception des expériences lancées ici et là et de manière sporadique par des privés ou parfois au sein des structures du Croissant-Rouge, rien n’est fait. Et pourtant, l’avons-nous remarqué ces dernières années, la demande est quand même importante quand on sait que les femmes travailleuses recourent à des nourrices. A Tizi Ghennif, même du côté des personnes privées, il n’a été lancée jusqu’à présent aucune structure de ce genre. Pour programme de développement communal de l’année en cours, cette municipalité a bénéficié elle aussi d’un projet de crèche. Une source locale nous a déclaré qu’une attention particulière a été accordée à cette inscription. “Le choix de terrain a été fait. Les études techniques sont ficelées. Actuellement, ce projet est lancé, annoncé dans la presse nationale, pour les soumissions. Les délais qui ne tardent pas d’ailleurs à être clôturés. Ce sera la phase du choix de l’entreprise réalisatrice”, nous a expliqué, par ailleurs, cette source avant de conclure : “Les travaux seront donc lancés au début de l’automne”. Ce projet viendra certes à point nommé soulager les mères travailleuses, mais il faudrait aussi penser à la formation du personnel parce que, faudra-t-il le souligner, il ne suffit pas de réaliser des infrastructures de ce genre pour les laisser closes durant des années par manque de personnes qualifiées dans ce domaine qui est tout de même très sensible car il a une relation directe avec le préscolaire qui commence à faire une percée dans notre pays en raison de la disponibilité des places pédagogiques, d’une part, et de la politique de la réforme du système éducatif, d’autre part.
A. O.