Les enseignantes et enseignants de l’université Houari-Boumediene de Bab Ezzouar (USTHB), réunis en assemblée générale le 3 septembre en cours, demandent à la Coordination nationale des sections CNES en grève, d’organiser un rassemblement devant le Palais du gouvernement, siège de la chefferie du gouvernement. L’assemblée générale exprime sa détermination de rester en grève jusqu’à la levée des poursuites judiciaires et la satisfaction de ses revendications. Il est à rappeler que les membres de la Coordination nationale des sections CNES ont prévu une réunion pour le jeudi 7 septembre. Les enseignants de l’USTHB en grève prennent acte de la levée judiciaire contre leurs représentants, Farid Cherbal et Mustapha Mechab, coordinateurs nationaux adjoints chargés du Centre et de l’Ouest, et contre leur collègue Khaled Bessila de Constantine, ainsi que Mohand Sadek Akrour, délégué de la section CNES-université Abderrahmane-Mira de Béjaia.De plus, ils ne manquent pas de dénoncer « la violation de la réglementation » par Abdelkader Henni, directeur de l’ENS de Bouzaréah, qui selon, une déclaration parvenue à notre rédaction « a refusé de mettre à la disposition des enseignants en grève le procès-verbal de reprise du service ». Pour cela, les enseignantes et enseignants ont appelé à une présence pesante tous les jours à 8h, au piquet de grève, et ce, à partir d’hier, 4 septembre.Le droit de grève et les prérogatives pédagogiques sont les points capitaux que ces enseignants essayent de défendre. Ils rappellent, toutefois, à leurs collègues qui ont signé un engagement illégal lors de la signature des procès-verbaux de sortie au mois de juillet 2006, que ce document ne les engage en rien car « il n’a aucune valeur légale ou juridique ».
Kahina Oumeziani