« Le congrès du MDS se tiendra le 21 du mois en cours »

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« Nous allons sans ambiguïté aucune, tenir notre congrès dont nous espérons qu’il soit unitaire et démocratique. Et nous le voulons comme un jalon dans l’édification du MDS dont la société a besoin ».

C’est en ces termes que Ali Hocine, secrétaire général par intérim du Mouvement démocratique et social (MDS) a entamé sa conférence de presse, qu’il a animé hier au siège de son parti.

Cette rencontre se tient selon l’interlocuteur, dans des conditions extrêmes, marquées par la pression physique et psychologique intolérable de la part des autres camarades.

D’ailleurs, au moment où le conférencier explique sa vision quant aux origines de la crise, M. Meliani, l’a interrompu en prenant la parole et attaquant par des propos virulents les initiateurs de cette conférence.

« C’est une conférence illégale, c’est un grand dépassement de la part de ces traîtres. C’est inadmissible de profiter de la compréhension du bureau national du MDS pour … » a crié Meliani.

Une rencontre a été organisée par les membres exclus du parti. Cette dernière intervient après la crise qui a débuté avec la disparition de El Hachemi Chérif, qui avait donné sa confiance à l’actuel intérimaire.

Après les dernières décisions prises par l’autre clan dirigé par Meliani, portant sur la suspension, suivie de l’exclusion des trois membres du bureau national du MDS l’actuel intérimaire est le plus visé.

Lors de son intervention, Ali Hocine, a affirmé une fois de plus que « le marasme qui secoue le mouvement ces derniers temps, est un problème plus politique qu’organique ».

A cela le conférencier ajoute que « la crise interne reflète parfaitement la crise générale qui frappe le pays, toutes les sphères d’activité et plus particulièrement la classe politique ».

Profitant de cette occasion, l’actuel intérimaire du MDS, n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur le groupe des six membres du Bureau national sur la décision de reporter la date de la tenue du congrès unitaire sans apporter d’explications sur les raisons à l’origine de cette décision, ainsi que sur les raisons du « remplacement » du SG par intérim à la veille du congrès, alors que les membres statutaires du conseil national dans leur majorité ont rejeté catégoriquement cette décision « unilatérale ».

Par ailleurs, le conférencier a déploré les pratiques « antidémocratiques et antisociales » des autres dirigeants (le clan de Meliani) qui selon lui, sont derrière le marasme qui secoue le parti.

Dans ce registre, il a dénoncé les « simulacres de conseils nationaux marqués par la volonté de bloquer toute possibilité d’aboutir à des solutions pacifiques et démocratiques à la crise ».

Et ce, tout en soulignant que les 250 signataires qui refusent « le diktat » de ce groupe travaillent d’arrache-pied afin de préparer le congrès unitaire prévu pour le 21 du mois en cours.

A noter que l’autre clan dirigé par Meliani, a riposté contre les initiateurs de cette conférence, et ce dans un communiqué parvenu hier aux rédactions.

Dans cette missive, Meliani a dénoncé énergiquement cette rencontre, la qualifiant de « conférence illégale et clandestine », tout en ajoutant qu’elle a pour but de créer « des conditions provocatrices d’affrontement physique ».

Ziyad Demouche.

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