Rationaliser l’octroi des subventions

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En marge du séminaire sur la formation des cadres d’associations organisé par la société de services COMET-Info en partenariat avec la fondation allemande, Konrad Adenauer, à l’hôtel “Le Zéphir” de Béjaïa, les animatrices du regroupement Mmes Haddadou, Beldjoudi et Galleze ont tenu un point de presse où elles ont présenté la fondation Konrad Adenauer (FKA) et longuement entretenu les journalistes sur le mouvement associatif et les problèmes inhérents à ces structures. D’origine allemande la FKA est une fondation politique créée en 1962, elle porte le nom du premier chancelier de la République fédérale d’Allemagne, Konrad Adenauer (1876-1967). Elle finance à travers le monde, où elle a des ramifications dans plus de 120 pays, des actions à même de favoriser la promotion de “la paix, de la liberté et de l’égalité”. En Algérie selon Mme Beldjoudi, représentante de la fondation, ses principaux rayons d’actions sont : le citoyen et les collectivités locales, la société civile et l’économie de marché.Abordant le volet associations, thème du séminaire, Mme Galleze a mis l’accent sur la nécessité d’épurer les associations, en ce sens qu’il faut recenser et ne prendre en considération que celles qui activent sur le terrain et qui fournissent régulièrement les bilans moraux et financiers de leurs activités ainsi que les rapports des commissaires aux comptes sur leur comptabilité. Par ailleurs, concernant l’octroi de crédit, l’animatrice a souligné qu’il n’y a lieu d’en envisager l’étude que sur la base d’un projet à réaliser. Quant à Mme Haddadou, directrice de Comet-Info, elle n’a pas manqué, pour sa part, au cours de la discussion de faire un parallèle entre les associations structurées actuelles et la “Tadjemaât” qui siégeait (et qui siège encore) dans certains villages de Kabylie. Bien qu’elle soit informelle, cette instance est crainte et respectée de tous. Elle règle pratiquement tous les problèmes qui naissent dans le village et ses sentences sont presque toujours entérinées par les tribunaux. Parmi les sanctions que prononce la Tadjemaât, l’oratrice cite la mise en quarantaine, mesure infernale pour celui qui en fait l’objet.

B. Mouhoub

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