“Mon dossier est au niveau de la FIFA”

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Le feuilleton Jean-Yves Chay-Hannachi ne semble pas connaître son épilogue, même si du côté du président de la JSK, le dossier est clos avec la résiliation du contrat liant les deux parties, il y a une semaine. Mais le technicien français ne semble pas rester les bras croisés, lui qui se dit bafoué dans ses droits. Contacté hier matin, Jean-Yves Chay : “Comme je vous l’ai déjà déclaré vendredi dernier, je suis toujours confiant et surtout serein. Je dois le rappeler encore une fois, que j’ai bel et bien déposé mon certificat d’arrêt de travail au niveau de la direction de la JSK. J’ai transmis une copie juste après mon malaise et lorsque j’ai entendu que le club n’avait rien reçu, j’ai envoyé le certificat par voie d’un huissier de justice”. Chay nous a informé, également, que son dossier est transmis au niveau de la FIFA. “J’ai suivi les voies réglementaires et je ne veux aucunement polémiquer avec quiconque. Moi, je suis un légaliste et j’ai entière confiance en les instances du football pour me rétablir dans mes droits”. Le désormais ex-coach de la JSK n’a, semble-t-il pas encore digéré son départ de la JSK, lui qui nous a confié au bout du fil que dans sa tête, il était engagé avec les Kabyles pour un long bail. “Croyez-moi, je n’ai pensé à aucun moment que l’on arrive à cette situation. Dans ma tête, je m’étais inscrit dans la durée avec ce club pour réussir un excellent travail sur tous les plans. Je voulais vraiment mettre en place les structures nécessaires pour que la JSK devienne un vrai club professionnel et tout cela devrait se faire à long terme. Mais ce projet n’a pas plu à certains qui ont commencé à s’agiter. D’ailleurs, depuis le début de saison, j’ai senti qu’on voulait me pousser à la démission d’une manière indirecte, mais je n’ai pas cédé parce que cette façon de faire était malsaine. Je pense qu’il aurait était plus simple d’avoir le courage de m’inviter directement à se mettre autour d’une table où tout sera réglé à l’amiable. On aurait évité d’arriver à cette situation qui n’arrange pas les affaires de la JSK et dont je ne me sens aucunement responsable”, a-t-il conclu.

A. C.

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