Cinq membres du conseil national radiés

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Après une semaine du rassemblement des frondeurs devant le siège du parti, la direction nationale du FFS vient de sortir de son silence et ce, dans une conférence de presse animée hier, au siège de cette formation par Ali Laskri et Karim Tabbou, respectivement premier secrétaire national et porte parole du FFS. Cette rencontre a été également l’occasion pour la direction nationale de répondre à la « cacophonie » organisée selon les dires du premier secrétaire « par des personnes qui sont en dehors des instances du parti qui rappellent les méthodes et pratiques fascistes et destructives des arouch ». Ainsi donc le FFS se veut par le biais de cette rencontre mettre fin à toutes les spéculations qui tournent dans les rouages médiatiques sur un éventuel redressement au sein du vieux parti de l’opposition.En marge de cette conférence, le porte parole de cette formation, n’a pas manqué de dévoiler les noms qui sont derrière ce mouvement qui ne vise selon lui, qu’à déstabiliser le parti. Il s’agit selon Tabbou, des nommés : « Mohamed Ikhanoussen, Sid Ali Youcef, Ibrahim Abd El Kader, Messaoudi Belkacem et de Si Elhanafi Larbi ». Ces derniers, ajoute le conférencier « sont des membres du conseil national, qui sont exclus des rangs du parti à compter de ce jour, car le FFS n’abrite pas des corrompus, bien au contraire le FFS reste non seulement un parti démocratique mais aussi un front et un territoire de vraie démocratie ou le débat, la solidarité, la concertation et la proximité avec la population règnent ».Sur le plan national, les conférenciers, déplorent la situation que le pays traverse. Ce dernier, aux yeux du FFS est dans une impasse totale. Concernant la révision de la constitution, le porte-parole du FFS, a réaffirmé une fois de plus la position de son parti qui est selon lui, très claire. « La souveraineté n’a de chance de se concrétiser que par la fédération politique inclusive consensuelle la plus large, la primauté du politique sur le militaire, et une réelle représentation politique et sociale ».Quant à la loi portant paix et réconciliation nationale, le premier secrétaire du FFS a souligné que c’est « une aberration » de la part du pouvoir. C’est dans ce sens, ajoute l’intervenant que « le parti reste toujours fidèle aux principes de novembre 54 et de la Soummam 56 pour réaliser le passage à la deuxième république ».

Ziyad Demouche.

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