Alerte à la blue tongue

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Des suspicions de foyers de la maladie de la blue-tongue ont été signalées, à l’image de la commune d’Agouni Gueghrane où un cheptel a été isolé, c’est le cas de le dire également pour la commune de Tizi n’Tleta. Là, la campagne de prévention est déjà entamée ; elle est même à un stade avancé puisque la démoustication touche à sa fin. Dans cette commune précisément, des cas de suspiscion ont été constatés sur le terrain à travers le territoire communal. L’illustration de cet état de fai sont les cas signalés du côté du village Cheurfa ainsi que celui d’Ighil Imoula, ce qui a nécessité l’intervention d’une équipe composée d’éléments du service d’hygiène de l’APC et une vétérinaire. Il faut dire que les cas de suspiscion rapportés sont dans leur totalité l’apanage des cheptels ovins et caprins. C’est dire qu’à présent l’alerte est à son summum au niveau de la daïra des Ouadhias. Les brigades d’intervention de lutte contre le vecteur responsable sont déjà déployées à travers les quatre communes que compte les Ouadhias. A cet effet, un appel est lancé en direction des éleveurs pour une collaboration et assistance à ces brigades en leur indiquant les zones susceptibles d’abriter l’insecte, agent vecteur de la maladie. Ainsi, l’ensemble des endroits qui peuvent abriter l’insecte sont monnaie courante, particulièrement dans les villages reculés de la Kabylie. Les Iwadhiyen ne dérogent pas à la règle puisque plusieurs dépôt de fumier, végétaux en décomposition se trouvent à même les habitations. Certains sont dans le désarroi au vu de la proximité de ces dépôt avec leurs maisons ; c’est précisément là que les services d’hygiène doivent intervenir pour préserver et le citoyen et l’environnement. Les citoyens sont dans ce sens invités à identifier les endroits humides riches en matières organiques végétales, les bouts de rives des plans d’eau ainsi que les rejets d’assainissement à ciel ouvert, cela afin de procéder à la démoustication dans ces endroits susceptibles d’abriter l’insecte. C’est dans cette logique qu’il est recommandé aux éleveurs de procéder à la démoustication de leurs bâtiments d’élevage (étable, bergerie, chèverie) et d’effectuer le déparasitage externe de leurs animaux. Cependant, c’est toute la problématique de la disponibilité des moyens adéquats qui est posée, car il est peut-être aisé de recommander une liste, quoi qu’exhaustive, des dispositions à prendre. Encore faudrait-il mettre à la disposition des éleveurs le matériel qui leur servira d’outil de travail pour une lutte qui réunira l’ensemble des acteurs qui y interviennent. Pourvu que les “officiels” sortent du carcan du “théorisme” et passent à l’acte, c’est là l’essentiel…

A. Z.

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