Le spectre de la maladie plane sur la commune

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Le spectre de la maladie de la blue tongue, appelée fièvre catarrhale du mouton, qui se transmet suite à des piqûres d’insectes, plane dans la commune de Aïn Zaouia d’autant plus que des informations circulent sur la mort suspecte d’ovins et de bovins dans certains villages. En effet, selon des sources recueillies au village Azib Cheikh, quatre familles possédant un élevage familial ont vu une dizaine de têtes d’ovins périr ces dernières semaines, sans déterminer l’origine de la maladie qui a atteint leur petit élevage. Heureusement, pour le moment dans cette commune connue pour sa vocation agropastorale, du fait de la présence d’une vingtaine d’éleveurs agréés, aucune ferme n’a été touchée. Avant-hier, sous l’égide de la subdivision agricole de la daïra de Draâ El Mizan et ses services vétérinaires, une réunion de sensibilisation a été tenue avec les présidents des comités de villages et les éleveurs. Durant celle-ci, des explications ont été données aux présents sur les causes de cette maladie et les précautions à prendre pour éviter sa prolifération. Par ailleurs, le premier responsable de la subdivision agricole a donné toutes les assurances quant à l’absence de cas avérés de la maladie de la blue tongue dans la daïra de Draâ El Mizan, tout en insistant sur la nécessité pour les éleveurs de rester en contact permanent avec ses services pour parer à toute éventualité. Quant à la vétérinaire, elle a axé son intervention sur les mesures de prévention à prendre, à savoir la désinfection des cheptels surtout en cette période de chaleur pour les prémunir de cette maladie. En outre, il a été question aussi d’informer l’assistance sur les signes d’apparition d’aphtes au niveau de la bouche, la fièvre qui les accompagne ainsi que l’amaigrissement de l’animal.Tout compte fait, malgré ces efforts auxquels on peut ajouter la campagne de démoustication que les services d’hygiène de la commune Aïn Zaouia mènent actuellement dans les zones susceptibles de contenir les vecteurs de transmission de cette maladie, les citoyens restent convaincus que les cas de cette maladie existent, et que l’absence d’intervention des vétérinaires est due à leur non sollicitation par les éleveurs.

M. Haddadi

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