Un autre calvaire pour les parents d’élèves

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Les buralistes, affluence oblige, ne cessent aucunement de bien remplir leurs boutiques afin, bien sûr, de faire face à toutes les demandes exprimées par les parents d’élèves appelés, pour l’occasion, de débourser encore plus afin de réunir tous les besoins pour la scolarité de leurs progénitures.Toutefois, les familles au revenu très maigres ou même les couches sociales moyennes doivent inéluctablement remuer terre et ciel en vue d’assurer une bonne scolarité à leurs enfants. Les prix flambent d’un cran et les pauvres citoyens appréhendent la rentrée étant donné que la moyenne des dépenses pour l’achat de tous les articles scolaires pour un élève scolarisé au primaire frôle les 5 000 DA. Cela sans parler bien évidemment des vêtements dont les prix défient l’imagination. En outre, au cours d’une petite virée du côté de la ville des Genêts, nous avons constaté de visu que l’achat de tout le nécessaire pour la rentrée n’est pas chose aisée d’autant plus que la hausse des prix est au rendez-vous. En effet, si les librairies sont prises quotidiennement d’assaut, il n’en demeure pas moins que nombreux sont ceux qui n’arrivent pas outre mesure à acheter tout le nécessaire en une journée. C’est le cas de Daa Moh, fonctionnaire de son état, qui estime qu’aujourd’hui, “le savoir est très cher dans notre pays”. Il est vraiment difficile, ces derniers temps, d’avoir plus de deux enfants scolarisés. Acheter tout le nécessaire n’est pas du tout une sinécure. D’ailleurs, allez voir les prix affichés, et vous saurez, du coup combien est difficile, voire pénible d’être père de famille en ces circonstances surtout”, dira-t-il. Il est vrai que la tâche n’est pas aussi facile qu’on le croyait. C’es en somme, un véritable calvaire, du moins, pour les couches sociales moyennes. En outre, notons qu’un cartable ou plutôt un sac à dos pour enfants est cédé à 300 DA alors que les cahiers sont affichés de 30 à 60 DA. C’est pratiquement les mêmes prix qu’on trouve partout à travers les quatre coins de la capitale du Djurdjura. Toutefois, il y a lieu de signaler que les pères de familles sont parfois contraint de recourir au commerce informel pour alléger un peu les dépenses, étant donné que les produits proposés à l’extérieur, parfois à même le trottoirs, sont moins chers que ceux des boutiques. Ainsi donc, un pantalon est cédé 1 000 DA par les vendeurs à la sauvette alors que dans les vitrines il est affiché à 1 400 DA. C’est la motivation des citoyens à opter pour ce mode de marché qui a, faut-il le dire, gagne du terrain au centre de la ville des Genêts.Il est d’ailleurs difficile de se frayer un chemin surtout au milieu de la journée où les vendeurs qui étalent leur marchandises que ce soit à la rue Lamali qui longe le CHU Nédir-Mohamed ou bien à Medouha, sont pris d’assaut.Enfin, en un mot, les préparatifs de la rentrée scolaire sont un véritable calvaire pour les bourses moyennes surtout.

A. H.

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