l Les autorités communales d’Amalou ont fait de la construction d’un lycée au chef-lieu, la priorité des priorités. C’est là une démarche honorable que les actuels dirigeants entreprennent avec abnégation, engagement et détermination. Ils se battent seuls, dans une lutte de longue haleine qui date de plusieurs années déjà et durant laquelle, ils n’ont cessé de crier la détresse des centaines de lycéens Amalouciens éparpillés dans les lycées de Seddouk et d’Akbou faisant la navette, dépensant des sommes importantes supportées par la municipalité et leurs parents dont la plupart sont au chômage et sans perspectives d’emplois. Des lettres et délibérations ont été adressées à la daïra et à la wilaya dont la dernière en date remonte au 02/01/2005 où il est précisé l’importance d’un lycée à Amalou qui prendra en charge aussi les lycéens des communes limitrophes de Bouhamza et Tamokra. Le président de l’APC, en l’occurrence Azzoug Djamel, affirme que cette demande a reçu l’écho souhaité auprès des pouvoirs publics et une lueur d’espoir se profile à l’horizon. “J’ai reçu l’accord de principe d’un responsable”, dira-t-il lors d’une entrevue que nous avons eue avec lui.L’édile municipal a établi un diagnostic amer sur les plans matériels et financiers. “La commune débourse trop pour les charges de transport de voyageurs entre minibus et fourgons”, se lamente notre interlocuteur qui affirma par ailleurs qu’un lycée à Amalou s’impose de lui-même. Et dans ce sens, selon lui, la population y adhère totalement et le terrain d’assiette existe.
L. Beddar
