Les caisses du club sont à sec

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La Dépêche de Kabylie : Comment est arrivée l’idée de la fusion entre les deux clubs de M’chedallah ?Madjid Addar : Les deux clubs sus-cités traversaient une crise financière insurmontable qui s’est ajoutée au manque flagrant d’infrastructures sportives dans notre région et la seule issue possible pour que le sport roi subsiste à M’chedallah était de cogérer les moyens de ces deux clubs pour permettre à Maillot de bâtir un club et c’est ainsi que la fusion est née. Avant de répondre à la prochaine question, permettez-moi de vous informez que pour le moment nous évoluons toujours au nom de la JSM.

Où en sont alors les dispositions de cette fusion sur le plan administratif ?Ecoutez, je pense qu’actuellement on se concentre mieux sur le début de la compétition, mais si vous insistez… Voilà : sur le plan administratif après la tenue de l’assemblée générale constitutive du nouveau club, une commission a été mise sur pied au niveau de l’APC de M’chedallah afin de constituer un dossier qui sera transmis à la Fédération algérienne du football par les dirigeants de la JSM. En ce qui concerne l’équipe, nous avons pris les meilleurs éléments des deux formations (CRM, JSM) malheureusement beaucoup de joueurs ont préféré partir évoluer ailleurs, une fois, que nous leurs avons demandé de signer leur contrat gratuitement et d’ailleurs, je pense que c’est légitime.

ce qui veut dire par là que la JSM n’a pas de quoi payer ses joueurs ?Parfaitement, les caisses de la JSM sont à sec, nous n’avons aucun sponsors pour le moment, ni autres ressources que les minimes subventions accordées par l’Etat et qui sont loin d’être versées. Tout ce que nous avons reçu pour le moment,, c’est l’engagement de l’APC pour l’effacement de nos dettes et c’est tout à l’honneur de l’Assemblée en place à sa tête le P/APC, Hamid Zekki en l’occurrence, mais rien n’empêchera que cette même assemblée doit fournir d’autres efforts afin de subvenir aux besoins du club.Nous avons enregistré l’absence presque totale des supporters vendredi dernier au stade de M’chedallah lors de la première sortie officielle de votre équipe. Y-aurait-il une défaillance quelque part ?L’explication à l’absence du public est toute simple, c’est le début tardif des entraînements et les supporters n’ont pas cru aux potentialités de leur équipe. Je profite au passage pour souligner que nous ne sommes-là que pour sauver le paler (division II), nous sommes ni contre X ni contre Y. Je demande à notre cher public de venir en aide aux jeunes guerriers qui ont signé des licences gratuitement jusqu’à la fin de la saison et je lance aussi un appel solennel aux anciens sportifs de la région de porter main forte au club en ces moments difficiles et à être responsables devant l’histoire.

Propos recueillis par Omar Soualah

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