Campagne d’abattage de chiens errants

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Les autorités locales se sont enfin rendu compte qu’il fallait s’occuper sérieusement des chiens errants au niveau de la commune. Ce réveil des autorités locales s’est concrétisé par un affichage demandant aux propriétaires de chiens et chats errants de garder leurs animaux à la maison.Une campagne d’abattage de chiens et chats errants a été donc lancé par l’APC de Yattafen, après avoir senti le danger peser sur les habitants, surtout les résidants du chef-lieu de la commune.En effet, cette campagne qui a débuté le 5 septembre se terminera le 20 de ce mois. Mais depuis le début de la campagne d’abattage, il a été constaté un grand afflux de chiens au niveau de Souk El Had, ceci pour preuve que la campagne d’abattage n’a pas encore commencé ou bien que les “chasseurs” désignés attendent que tous les chiens errants se rassemblent et ainsi faire un “carton”. Il est à signaler que le chef-lieu Souk El Had est un “passage obligé” pour aller à Tizi Ouzou ou à Aïn El Hammam. Certains citoyens manquant de civisme trouvent un malin plaisir à jeter “leurs chiens” dans ce lieu et ainsi l’abandonner, au point que les habitants de ce chef-lieu sont devenus moins nombreux que les chiens. Dans ces mêmes colonnes, nous avions alerté les autorités et qui de droit sur le danger permanent que crée tout ces chiens pour la population. Et pour rappel, nous avions signalé que toute une famille a été vaccinée contre la rage du fait de son contact avec un chien malade.Par ailleurs, un résidant de Souk El Had avait pris sur lui d’abattre plusieurs chiens errants et les enterrer, après la parution de notre article. Seulement, il faut aussi de temps à autre sensibiliser les gens et surtout les plus jeunes quand aux dangers que peut engendrer un animal malade. Par ailleurs, il ne serait pas étonnant qu’après la disparition des chiens et des chats errants, Souk El Had ne reçoive les “ânes errants”, car ces derniers jours un âne traîne à la cité des 44 Logements et occupe même un local. La crise du logement touche tout le monde, même les ânes !

B. Mhanna

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