l Nous avons été stupéfaits par la réponse de notre journaliste à notre exigence de citer les noms des principaux animateurs du rassemblement d’avant-hier devant le siège du FFS : “Ils ne veulent pas que leurs noms soient publiés (!…)”. Incroyable, mais vrai. Pourtant, le rassemblement était public et ces fondeurs ne sont pas clandestins. Comment peut-on assumer et défendre des positions, surtout lorsqu’on est responsable, du moins censé l’être, et revendiquer l’anonymat ? Cette attitude est d’autant plus navrante que leurs cibles, notamment Laskri et Tabbou, sont des personnalités publiques, qui bien sûr activent à visage découvert et à positions découvertes. Il est évident que le devoir éthique nous dicte de respecter ce choix d’anonymat et d’immaturité politique, mais ils se reconnaîtront. Cette attitude ne ressemble nullement à la culture politique et militante du FFS et quand on revendique l’anonymat, c’est qu’on a moins peur de l’adversaire que d’afficher ses propres positions.
N. Stambouli