L’évaluation de la rentrée sociale, le résultats des contacts avec les institutions officielles, ainsi que la grève des enseignants du supérieur, sont autant de thèmes débattus jeudi dernier, lors d’une réunion regroupant les membres du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest). En ce qui concerne la rentrée sociale, le coordinateur national du Cnapest, Larbi Nouar, s’est montré satisfait suite à la déclaration publique du ministre de l’Education de faire participer le conseil à l’élaboration du statut particulier des professeurs de l’enseignement secondaire et technique. Ainsi qu’à la levée des sanctions administratives prononcées à l’encontre d’un représentant du Cnapest au niveau de la wilaya de Mila. “Ces positions du ministre de l’Education nationale dans le sens d’apaisement n’ont pas trouvé d’écho au niveau de certaines wilayas”, a mentionné, le coordinateur national du conseil. Ce dernier notera également la marginalisation des commissions paritaires dans le mouvement des enseignant et le refus de dialogue avec les représentants des syndicats et d’inscription des enseignants sur les listes d’aptitudes en tenant compte de leur appartenance au Cnapest.Il évoquera à cette occasion, les problèmes survenus à l’épreuve du baccalauréat. “Ils préparent à l’improviste les sujets du baccalauréat. Nous constatons un manque de sérieux dans cet examen qui constitue un des symboles de souverainté nationale”, a indiqué Larbi Nouar, tout en ajoutant que “nous demandons que la tutelle réagisse, face à ses erreurs dans les sujets qui reviennent à chaque épreuve”.Les membres du conseil qui sont, depuis une année et demi soumis à un contrôle judiciaire, ont transmis au chef de gouvernement une lettre sur la situation juridique du conseil ainsi qu’une requête au ministre du Travail et de la Solidarité sociale. Ce dernier a promis d’organiser une rencontre avec le bureau national après l’étude du dossier d’inscription. “Nous attendons toujours leurs réponses” a signalé Larbi Nouar, tout en notant qu’un recours à la protestation est inévitable si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Wahiba At Youcef
