Comme il fallait s’y attendre, tout désagrément pouvant arriver au niveau de la rue principale, la seule qui est incontournable, pourrait être à l’origine d’une perturbation de la circulation automobile.
A cause des dernières intempéries, un pan de la RN 25 au niveau de la stèle dédiée à Matoub Lounès s’est affaissé lorsqu’un privé effectuait des travaux d’excavage. Pourtant, tout comme l’année dernière, un plan de circulation provisoire a été improvisé.
Cependant, des accidents peuvent arriver à tout moment, notamment au niveau des écoles primaires : Tellache et Frères Tellache et la cité de l’Indépendance. Car, faudra-t-il le signaler, des semi-remorques chargés de briques et autres marchandises sont contraints d’emprunter les artères situées à proximité de ces établissements scolaires. « Si un véhicule perd ses freins dans cette pente, ce sera une catastrophe », nous a déclaré un parent d’élève qui attendait son fils devant l’école primaire de la cité, suivi par d’autres avis. Quant aux commerçants situés au niveau de la route barrée, ils commencent déjà à se plaindre.
« Après avoir souffert presque quatre mois en raison des tourbillons de poussière, voilà une autre situation qui va encore nous pénaliser notamment à l’approche du mois de Ramadhan », fulmine l’un d’eux. La ville de Draâ El-Mizan par manque de rocades d’évitement se trouve dans une situation lamentable.
« On ne peut tracer un plan de circulation pour la ville qui n’a qu’une route principale fréquentée souvent par des usagers qui rallient la RN 5 », soutient un élu qui se demande si les autorités de la wilaya accorderaient projet de rocades demandées. D’ailleurs, pour le maire de Draâ El-Mizan, la réalisation de ces dernières reste la solution de ces problèmes : embouteillages, dégradation de la chaussée et autres… « Nous faisons de ce projet une priorité », nous a déclaré M. Didouche Hamou.
Amar Ouramdane