Depuis environ un mois, la circulation automobile sur la RN 30 reliant Saharidj à M’chedallah a été déviée vers la route secondaire d’Ighzer Bouzal via Ath Ivrahim à cause des travaux de modernisation sur ce tronçon. Cette déviation fait déboucher l’important trafic routier sur les entrées principales du CEM-27 juin 57 et la nouvelle école primaire, deux établissements scolaires mitoyens. Les élèves qui franchissent les portails à chaque sortie des classes et défèrlent en courant, particulièrement ceux du primaire, se retrouvent directement sur la route et s’exposent à un danger imminent. Les routiers et automobilistes venant de M’chedallah et se dirigeant vers Saharidj sont accueillis par une pente assez raide qu’ils sont obligés de franchir à grande vitesse pour permettre à leurs véhicules d’attaquer la côte facilement en maintenant la même cadence. La côte se termine par un virage à quelque 20 m de l’entrée de l’école primaire, le conducteur se retrouve ainsi brusquement devant le portail et n’a ni le temps de freiner ni de ralentir. Un fait aggravant méritant d’être souligné est l’absence totale de panneaux signalant la présence d’écoliers et de limitation de vitesse ni encore de passage cloutés pour piétons. L’âge de ces écoliers du cycle primaire ne leur permet point de mesurer les conséquences de leurs comportements comme celui de traverser en courant, en engageant des courses-poursuites qui prennent naissance de la sortie des classes à l’intérieur de la cour, le mur de clôture étant en dur, non grillagé et assez haut, ne permet pas aux petits enfants de voir la route ni même les automobilistes de les repérer de loin, ces enfants jaillissent à l’improviste et se retrouvent directement sur la chaussée. La distance très réduite entre le virage et l’école est un piège dangereux qui guette ces écoliers en permanence. Nous soulignons l’urgence de la pose de dos-d’âne appuyée de panneaux et pourquoi pas un agent qui se chargerait de faire traverser les écoliers qui slaloment à chaque sortie ou entrée des classes entre une file de véhicules sur une route à double sens et à grande circulation et où la visibilité est très réduite.
Omar Soualah