La matière qu’est le “français”, biffée de l’emploi du temps de la deuxième année élémentaire ? Pour l’heure, aucune circulaire ne semblerait signifier un tel état de fait, somme toute surprenant désagréablement plus d’un parent. Et pour cause, les responsables d’établissements de l’enseignement de base, ont reçu les quotas de livres de français du niveau de la 2e A.E.Un enseignant questionné sur la suppression du français, comme annoncé, a répondu que “c’est M. Benbouzid qui en a parlé dans la presse”. En attendant, plusieurs enseignants de français sont dans l’expectative, et sont même incertains d’être maintenus dans leur ancien poste, tout en redoutant une affectation de dernière minute, qui serait faite sans leur concertation. Car, combien même que dans certains établissements scolaires, il y avait deux enseignants pour la même matière, quand il s’agissait d’assurer cinq cours, bien avant l’introduction des nouveaux programmes, maintenant, dans les mêmes conditions, la tutelle semble vouloir supprimer un poste d’emploi !En la wilaya de Bgayet dit-on, des dizaines d’enseignants, vu l’opacité de la situation, demeurent ainsi dans l’expectative.De plus, après avoir ficelé la réforme éducative, rebelote concernant le programme de français de tous les niveaux, car n’oublions pas qu’au cas où la dite suppression serait effective, alors que le même programme (tout niveaux confondus) a été conçu de façon à être enseigné à partir de la 2e AF, ceci impliquerait la constitution de nouvelles commissions, l’édition de nouveaux livres à la place de ceux déjà existants… N’est-ce pas là, par hasard, que se trouverait l’excès de précipitation ?
Nadour Youcef
