Cet autre semi-échec n’est en effet qu’une suite logique de la production d’une équipe qui a été sensiblement affectée par une gestion à la hussarde de sa «direction» qui, apparemment, n’a pas encore fini de se mêler les pinceaux ces derniers temps. Visiblement à trop fixer le ciel pour chiper une autre étoile, le président de la JSK a fini par avoir un terrible mal de tête qui lui fait perdre le nord, car pour la logique, on dit qu’en football, elle n’est jamais respectée. C’est d’ailleurs peut-être la seule «règle» que le président de la JSK a toujours entretenue. Ses discours gravés à travers les médias sont encore là pour relever qu’il a toujours entretenu une chose un jour et son contraire le lendemain. On est, en effet, passé «d’un championnat visé avec 15 points d’avance» à un titre cadeau offert par le NAHD; «d’une grande équipe de Ligue des champions» à «une équipe de championnat»; de Chay, “c’est l’entraîneur qu’il nous faut», à «Chay qui a cassé l’équipe», et la liste des gaffes est encore longue… On en passera sur cette ruse à jouer avec la sensibilité des Kabyles à dédier hypocritement des consécrations pour des héros de la région avant d’aller les fêter avec les «barbeflenes» dans les salons feutrés, très loin de ses montagnes où la vraie JSK a pris naissance. Où sont les anciens ? Les Fergani, Menad, Sadmi, Adghigh… De tous les noms qui ont fait la gloire du club cité par le commentateur de la chaîne Art qui retransmettait le dernier match, personne n’est au sein de la «direction» d’aujourd’hui. Ce n’est pas normal ! Pourtant, tout n’était pas aussi contesté à la JSK. Aujourd’hui, force est de se rendre à l’évidence que l’équipe a sensiblement perdu de son aura. Son palmarès en standing se conjugue désormais au passé. Le consensus autour de son président aussi. Et pourtant, on lui reconnaît les acquis de la JSK sous son ère. Mais au fil du temps, c’est comme si l’homme ne maîtrise plus le terrain. A force de s’y frotter, peut-être, s’est-il glissé dans un autre mode de gestion : Comme lorsqu’il devait signifier des fins de missions, ou glorifier un virtuel bureau ouvert à Alger ou un recrutement passable par certains médias qui lui sont sournoisement intimes. Notre journal n’en fait pas bien entendu partie. Notre objectivité dans la manière de récolter l’information nous a valu bien de la sympathie de son égard au point de nous endosser la bouderie que lui manifeste le public de l’équipe. Notre confrère de Liberté en a fait les frais autrement. Tous les anciens présidents de la JSK n’ont jamais commis un tel écart. Sûrement qu’ils ont compris qu’être président d’un tel club vaut pour une institution, un immense honneur, une grande dignité ! La JSK a toujours gagné sur le terrain grâce à ces constantes sur lesquelles il y’a eu faillite ces dernières années. Il y’a aussi faute d’un judicieux recrutement, ce potentiel sportif qui a régressé sur le rectangle. Car au delà de toute considération, vous avez beau traire une vache à répétition elle ne vous donnera que du lait, jamais du miel. Pour finir avec une petite dose d’humeur et d’humour, soyez-en certain monsieur le président qu’à notre journal on fera toujours de ce refrain du chanteur Oulahlou notre crédo : Noukni aka, vive thayri, vive JSK ! C’est sérieux, c’est sincère, et en plus c’est beau.
Hamid H.