Les Sahraouis s’associent à la célébration

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Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a célébré le 48e anniversaire de la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Cette manifestation a été également une marque de solidarité avec le peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance et son autodétermination. Plusieurs personnalités politiques, des représentants du mouvement associatif, de la société civile et des députés ont pris part à cette célébration. On notait parmi eux la présence remarquée du chef de file du MSP et néanmoins ministre d’Etat, Bouguerra Soltani, du secrétaire général de l’organisation des moudjahidine, du chef du groupe parlementaire du FLN, Layachi Daâdouaâ, Ahmed Sahnoun, Abderrahmane Belayat, des députés et représentants du gouvernement sahraoui.Une conférence sur le 19 septembre 1958 a été animée par Réda Malek, ex-chef du gouvernement. Ce dernier a fait un rappel historique sur les conditions mais aussi la situation du pays à la veille de la création d’un premier gouvernement provisoire de l’histoire de l’Algérie. « Le GPRA a été bel et bien fondé même s’il y avait eu des empêchements de la part de l’administration coloniale », a t-il déclaré, avant d’ajouter que face à ces multiples manipulations, le peuple algérien, à travers sa résistance, a pu convaincre l’opinion publique même internationale de la nécessité de la création d’un gouvernement propre à lui. Encore plus que ça, ajoute le conférencier, « la France a reconnu que le GPRA est un gouvernement solide et représentatif ». Cette même reconnaissance a été « grâce à la détermination de tout un peuple », a-t-il soutenu. Abordant la résistance du front Polisario, Réda Malek n’a pas manqué de saluer son courage et sa résistance face un régime « makhzinien colonialiste ». D’ailleurs, il cite comme exemple le cas de la révolution algérienne qui s’est appuyée sur son peuple révolutionnaire. Aux yeux du négociateur d’Evian, la RASD aura en tout les cas son indépendance car, enchaîne-t-il, le front Polisario lutte tout seul contre un régime royal pour son indépendance et son autodétermination, et ce, devant le mutisme et la complicité de l’ONU avec le Maroc. Dans cette optique, il témoigne que « le front Polisario nous rappelle le FLN de 1954 ». La deuxième intervention a été celle de Ahmed Amine Ahmed, ex chef du gouvernement du Sahara occidental. Pour sa part, il a souligné voire salué les positions honorables de l’Etat et du peuple algériens concernant la question sahraouie. Avant de lire le message du président de la RASD, il a préféré faire un tour d’horizon sur l’histoire de l’Algérie à partir du moment où les Romains ont pris Jugurtha en 104 avant J.-C., en passant par la période du règne de la Kahina jusq’à la création du GPRA. « Le peuple sahraoui est comme son frère algérien », a-t-il déclaré.

Ziyad Demouche.

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