Les élèves de la commune de Bounouh, issus de familles nécessiteuses, ont bénéficié ces jours-ci d’un don de 500 cartables. Ce don qu’a fait un grand commerçant d’Alger, originaire de la commune, M. Ziani en l’occurrence, n’est pas le premier du genre puisqu’il a déjà fait des dons divers chaque année. Ces cartables qui feront le bonheur de beaucoup de familles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, sont confiés à l’APC qui se chargera de les distribuer aux nécessiteux dont la liste est déjà connue, sachant que les associations de parents d’élèves sont généralement chargées de l’opération afin de répartir les 2 000 DA d’indemnité de solidarité pour cette catégorie de gens. M. Makhlouf, président de l’APC de Bounouh, rappelle que le même donateur a également promis et prévu 400 colis de produits alimentaires en prévision du mois de carême, une tradition que ce bienfaiteur n’omet pas de perpétuer dans sa commune d’origine, espérant qu’elle fasse tache d’huile à travers les autres régions, en vue d’atténuer un tant soit peu l’indigence et la misère de centaines de familles.Abondant dans le même registre, le social en l’occurrence, l’APC se réunit depuis le début de cette semaine pour l’attribution de 20 logements sociaux. Outre les élus locaux, la commission d’attribution de ces logements est constituée de représentants du comité des villages de la commune, d’un responsable de l’UGTA section locale, de représentants des moudjahidine, en délibération pendant plusieurs jours, où les dossiers des bénéficiaires sont passés au peigne fin. C’est en effet une grande responsabilité, reconnaît le premier responsable de la municipalité pour ne pas léser les uns et servir d’autres qui sont déjà décemment logés. Les membres de la commission ont mis en avant le relogement des 7 familles qui occupaient jusque-là le centre des Sœurs blanches, en vue de récupérer cet espace dans l’intérêt de la commune, pour permettre son attribution à d’autres structures. Concernant les 16 locaux CNEP abandonnés, les élus locaux sont en train de mener des démarches quant aux travaux qui ont démarré en 87 et qui se voient dégrader au fil du temps. Autant de récupérations dans le social pour faire bénéficier des familles nécessiteuses, ne pouvant prétendre même pas à l’aide à l’auto-construction, ajoute un élu.Rappelons que la commune de Bounouh, avec une population de 14 000 habitants, est l’une des communes les plus déshéritées de la wilaya de Tizi Ouzou, où le commerce périclite de jours en jours, au lieu de se développer. Et cela est dû au manque flagrant dans le domaine du développement, à l’image des routes et autres infrastructures de base.
Salem Amrane