Mise au point

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Faisant suite à l’article paru le 24 août 2006 sous le titre un projet en veilleuse depuis 17 ans, signé par M. Nadir Touati, j’ai l’honneur de vous demander d’insérer la mise au point suivante. Le rédacteur de l’article qui a traité le problème du désenclavement du village Tamridjt Boukhalfa s’est contenté de rapporter les revendications de certains liverains, sans pour autant s’imprégner du contenu du dossier administratif de ce projet qui a été établi par les services administratifs compétents.En effet, les services de la wilaya ont réalisé, en 1989, un tracé pour le désenclaventent dudit village, en proposant l’ouverture de quatre voies (A.B.C.D) ; mais les habitants de ce dernier s’entêtent à réclamer l’ouverture de la voie A uniquement, en dépit de l’avis défavorable des services agricoles motivés par le souci d’éviter l’abattage d’oliviers, se trouvant sur le tracé de ladite voie.Les signataires de la pétition ont délibérément omis de déclarer que le projet d’ouverture de la piste identifiée sous le nom de “voie A”, a été soumis en 2000 à une enquête commodo-incommodo ouverte par les autorités locales, ayant abouti à un avis défavorable. Aussi, il me semble que la revendication de l’application des textes évoqués dans l’article ne peut être à mon sens qu’une imposture. Quant aux propos rapportés dans le même article disant que : “L’exploitant de l’EAI a usé de tous les moyens afin d’étouffer tous les moyens qui vont vers l’ouverture de cette piste”, il y a lieu de préciser que mon opposition a été manifestée dans le cadre de la loi et que l’enquête commodo-incommodo y afférente s’est déroulée conformément à la réglementation en vigueur. En outre, si l’on évoque dans ledit article que les services agricoles ont adopté une attitude de deux poids deux mesures, pour ma part, je considère que cette assertion est sans fondement du fait que les constructions réalisées sur cette exploitation revêtent un caractère agricole et sont conformes aux permis de construire délivrés par les services habilités.Compte tenu des propos diffamatoires rapportés dans l’article, et des desseins inavoués des artisans de cette manipulation, il y a lieu de réitérer à l’auteur de l’article et aux signataires de la pétition qu’on n’obtiendra pas ce que la loi nous refuse par le chantage médiatique et les dénigrements, car cette pratique est révolue et que désormais, les lois de la République ont pris place.

M. Lammari Boualemexploitant de l’EAI n°22

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