La santé publique en disgrâce

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A Ahnif, une commune déshéritée sise à une trentaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, consulter un médecin demeure encore un privilège pour les citoyens de la localité. La couverture médicale est loin du seuil minimum, et les pauvres citoyens habitants les villages se démènent à chaque fois qu’il leur arrive de contracter une maladie. Vu l’éloignement de certains villages situés au sud de la commune dans la région de Tamellaht, avec en plus l’état défectueux des routes et autres chemins vicinaux, l’évacuation d’un malade devient un parcours de combattant.Pour cela, les citoyens de cette commune ne cessent de crier haut et fort leur souffrance et estiment que l’ouverture de centres médicaux équipés et dotés de médecins permanents au niveau des plus importantes agglomérations à l’instar d’Ighrem et d’Ighil n’Ath Aamer est plus qu’une nécessité. Cela sans pour autant occulter le besoin d’une polyclinique qu’il faut impérativement installer au niveau du chef-lieu de la commune.Enfin, les regards sont aussi braqués sur le nouveau plan de couverture médicale qui sera mis en œuvre par la DSP et annoncé tambour battant par les responsables wilayaux.L’espoir réside donc dans le projet d’acquisition des cliniques mobiles destinées, selon les initiateurs, au renforcement de la médecine de proximité au profit des populations isolées.

L. K.

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