Affluence record des retraités

Partager

l Le centre payeur de l’agence postale de la commune de Boghni a connu, durant la journée d’hier, soit le 23 du mois en cours, une affluence record d’usagers dont la majorité sont des retraités. A ceux-là, on peut ajouter les détenteurs de comptes CCP qui avaient du mal à se frayer un chemin au milieu d’une marée humaine constituée en grande partie de personnes âgées.Ainsi, une demi-heure avant l’ouverture des guichets, c’était déjà la bousculade parmi ceux qui ne voulaient pas se soumettre aux règles d’attente, à savoir rejoindre la chaîne s’étendant jusqu’au café d’à-côté. Les plus disciplinés savaient qu’il était inutile de se positionner en dehors de la file d’attente car tôt ou tard, en s’armant d’un peu de patience, ils atteindront le hall de l’édifice postal.Quant aux guichetiers, certes, ils appréhendaient des journées comme celles-ci, mais avec une très grande sérénité, d’autant plus qu’ils ont pris l’habitude de faire face à de telles situations. De plus, la direction de la poste a mis sur pied un dispositif pour répondre à la demande qui ne cesse de s’accroître au fil des années, en raison de la proximité de la ville de Boghni avec les communes limitrophes, lesquelles ne sont pas dotées de l’outil informatique pour effectuer rapidement les retraits. A cela, il faut ajouter la fermeture de certains bureaux de poste dans la région, comme celui d’Ath Kouffi et de Boumahni, pour des raisons sécuritaires.En outre, les citoyens des autres communes, pour expliquer leur préférence de venir à Boghni pour percevoir leurs payes, évoquent généralement le manque de liquidités dans les agences postales dotées de visus.Mais, en fin de compte, ce qu’il faudra évoquer pour mieux cerner le problème des affluences record qu’on constate à chaque virement pour les retraités, c’est la situation de précarité que vit cette catégorie sociale qui manque énormément de ressources financières, ce qui l’incite à se précipiter en masse vers le bureau de poste pour récupérer sa maigre retraite.

M. Haddadi

Partager