Ambiance ramadhanesque dans une anarchie quasi totale

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En l’absence d’un corps pouvant faire régner l’ordre, la localité de Fréha se trouve livrée à une anarchie sans pareille qui a atteint son paroxysme à l’occasion de ce mois sacré. Trottoirs squattés, c’est plutôt tout le centre-ville qui est devenu un grand marché où tout se vend et s’achete. Un fait pas tout à fait nouveau en somme, doit-on dire. Fréha s’est en effet, habitué à ce genre de pratique ces quelques dernières années pendant le Ramadhan. C’est surtout cela qui constitue l’ambiance ramadhanesque des Aït Djenads. Certains trouvent en fait un malin plaisir à errer ça et là entre les étals, en jouant des coudes des fois sans oublier de consulter sa montre d’un temps à un autre. Question de tuer le temps. En outre et bien que les conditions d’hygiène soient souvent bafouées en étalant leurs marchandises, ces marchands ambulants ou marchands de circonstance, c’est selon, offrent le choix au consommateur en lui permettant surtout de remplir son couffin de quelques délices “inaccessibles” pour certains en d’autres temps. Comme quoi tout le monde peut trouver son compte dans la situation d’anarchie qui règne à Fréha, sauf peut-être les automobilistes et les transporteurs de voyageurs notamment qui sont appelés souvent et aux heures de pointe surtout à souffrir dans les interminables files de circulation qui se forment dès l’entrée de la ville. Aussi, ceux qui doivent souffrir de cette situation, ce sont les âmes sensibles qui ne peuvent qu’être frappés par l’image malsaine qui se dégage de l’ancienne placette du marché des fruits et légumes devenue une véritable décharge publique. Des détritus et des déchets de tout genre y sont en effet jetés pour former une grande décharge pas du tout agréable à voir, dégageant des odeurs nauséabondes.

M. O.B.

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