l Mohend Arab Bessaoud, père de l’académie berbère, était parmi les siens durant le week-end passé. Un vibrant hommage lui a été rendu par les jeunes de son village natal. En effet, c’est sous les belles mélodies des Matoub et autres tenors de la chanson kabyle qu’une exposition des œuvres de Bessaoud a été organisée à la Maison des jeunes des Ouadhias. L’initiative est à mettre à l’actif de la très présente association des activité de jeunes “Azul idles” de Taguemount El Djedid, des jeunes qui bravent le pénible mois de carême et cassent la monatonie qui y règne pour rendre hommage à celui qui a porté très haut l’étendard de la cause kabyle. C’est ainsi que des livres, des articles de presse et des témoignages ont permis aux nombreux citoyens venus se remettre dans le bain de la lutte et le combat identitaire. Rappelons dans ce sillage que Bessaoud est l’auteur de plusieurs contribitions, à l’image D’heureux les martyrs qui n’ont rien vu, Identité provisoire mais également FFS espoir et trahison. Sous sa direction, le premier journal Amazigh (Bulletin d’Agran Imazighen) a été édité en 1967, comme il est aussi l’auteur de plusieurs chants dont certains ont été interprétés par Tackfarinas et Malika Domrane. Signalons qu’en marge de cette exposition, une vente-dédicacée du livre Amar Muhed Waâmap de saïd Bekouche à été également organisée.
A. Z.