Les nouveaux étudiants crient à l’injustice

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l Les nouveaux étudiants de l’université de Tizi Ouzou originaires des quinze villages de l’arch de Berkouka, dans la commune de Maâtkas crient à l’injustice ! En effet, résidant à quelques trente kilomètres de la ville des Genêts, ils n’ont pas pu bénéficier des chambres universitaires sous prétexte qu’ils n’habitent pas assez loin pour pouvoir bénéficier de ces chambres. Loin s’en faut, car d’autres étudiants issus de la commune voisine de Souk El Ténine (relevant de la même daïra) située à 24 kilomètres, sont hébergés dans ces mêmes chambres. Il est certain que les responsables de l’université ignorent tout simplement le relief géographique de la circonscription de Maâtkas qui reste très complexe. En fait, la contrée de Berkouka est plus éloignée de Tizi Ouzou que celle de Souk El Ténine. Autrement dit, le jeune étudiant de Berkouka doit traverser le territoire de la commune de Souk El Ténine avant d’arriver chez lui. C’est dire enfin, qu’il ne faudrait nullement se fier aux délimitations administratives des municipalités mais plutôt aux caractéristiques géographiques des régions comme c’est la cas ici dans la daïra de Maâtkas.

Un appel est donc lancé en direction de responsables de l’université pour réparer cette injustice qui frappe de plein fouet les dizaines d’étudiants de Berkouka. Par ailleurs, il mérite de souligner que certains étudiants préfèrent plutôt établir des fiches de résidence de complaisance dans d’autres communes éloignées de Tizi Ouzou pour pouvoir bénéficier tout bonnement de chambres. Un fait devenu très courant et auquel il n’est pas évident de lutter vu la complicité de l’administration de certaines collectivités locales.

Idir Lounès

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