Réagissant aux propos tenus sur ces mêmes colonnes par le comité du village d’Agouni Gueghrane relatif au conflit opposant une partie des riverains à Cevital Emag, le comité de sages dudit village a bien voulu apporter des précisions à même de clarifier le débat et éclairer l’opinion publique sur les motivations des uns et des autres.
En effet, dans une mise au point signée par deux membres de ce comité (dont une copie nous a été transmise), il est publiquement reproché aux actuels membres du comité de village d’activer et d’agir en dehors de la loi “puisque 80% de ses membres ont prononcé leurs démissions publiquement après qu’ils aient été destitués par les (2/3) deux tiers de l’AG du 23/06/2006 dont la résolution est transmise par courrier au DRAG de Tizi Ouzou, le chef de daïra des Ouadhias, le président d’APC d’Agouni Gueghrane, la gendarmerie et la sûreté de Ouadhias” lit-on sur le document du comité de sages.
Ainsi l’actuel comité de village est accusé du blocage et des lenteurs dans la réalisation de la nouvelle unité Emag “Ils prétendent être des représentants des citoyens alors que toute la communauté leur impute le retard du démarrage de l’unité et une perte considérable pour l’APC et le Trésor de l’Etat en matière de fiscalité (…) cette histoire de citoyen handicapé auquel le directeur aurait imposé une signature sort tout droit de leur imagination”, enchaînent-ils.
Sur ce dernier point, il est important de préciser que le concerné par cette affaire, en l’occurrence M. Akli, a tenu à apporter un démenti catégorique “je n’ai jamais accusé
M. Boumâali d’avoir gonflé la facture du terrassement, je refuse que mon nom soit utilisé à des fins inavouées”, dira M. Akli, les membres du comité de sages signataires de la mise au point, précisent toutefois que “la population est plus que jamais engagée en faveur de l’investisseur (NDLR Cevital). Les travailleurs tous corps confondus le sont encore plus”. La marche qu’ils ont organisée récemment du chantier vers l’APC en dit long. Ceci dit, il semble que la contrainte des oppositions des riverains quant au passage d’une piste (raccourci) sur la RN 11, est en passe d’être levée puisque selon des sources généralement bien informées, la relance des travaux par l’ETRHB n’est qu’une question de temps.
A. Z.
