L’université de Béjaïa à la pointe du progrès

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L’université de Béjaïa qui offre 49 formations classiques et 65 autres en système LMD comprend 26 718 étudiants, dont 503 étrangers issus de 20 nationalités différentes. Ils suivent leurs cours dans deux campus : Targa Ouzemour et Aboudaou et sont répartis en 3 483 étudiants pour le cycle court, 16 984 pour le cycle long et 6 251 pour le système LMD. L’encadrement est assuré par 696 enseignants et 410 ATS. L’université dispose d’une bibliothèque de 192 605 volumes et d’un réseau intra et internet servis avec un débit de 34 MBits.

Telle est l’université de Béjaïa présentée en quelques chiffres par son recteur, M. Merabet Djoudi, lundi dernier à 15 h 30 à l’hôtel Zephir, lors du 5e forum organisé par Radio Soummam. Devant un parterre composé pour l’essentiel de cadres de l’université et de journalistes, le conférencier ajoute qu’en 11 ans de fonctionnement (1986-2006), elle a décerné 15 909 diplômes tous grades confondus avec 3 528 pour l’année 2006, s’agissant de la production scientifique, il a indiqué que l’université a rendu publics entre 2002 et 2006, 500 articles avec un coût moyen de 185 000 DA la publication.

Puis, après avoir énuméré les projets de l’université pour 2006/2007 et notamment celui de sa restructuration en sept facultés et un institut, le recteur s’est longuement étalé sur la création en cours de la faculté des sciences médicales tant attendue à Béjaïa. Il a notamment mis l’accent sur le fait que le personnel d’encadrement, hautement qualifié est d’ores et déjà disponible. Abordant le volet des infrastructures pédagogiques, M. Merabet Djoudi indique que l’université dispose de 348 salles de cours, de 49 amphithéâtres et de 122 laboratoires pédagogiques et qu’avec les nouvelles constructions réceptionnées cette année, le nombre total de places pédagogiques passe à 27 742. Quant à la deuxième partie de son intervention, elle a été réservée entièrement aux questions des journalistes. Et là, beaucoup d’aspects ayant trait à la marche de l’université ont été abordés par le jeu des questions-réponses. On retiendra entre autres : l’autonomie de l’université, la formation, la fuite des cerveaux, l’emploi des jeunes diplômés, le partenariat national et étranger, les cours donnés sous forme de polycopiés, la faculté de médecine en création, l’université et la société et bien entendu la grève des enseignants qui a paralysé l’université depuis le mois de mai dernier.

Maîtrisant son sujet, M. Merabet a répondu avec une aisance remarquable à l’ensemble des questions des journalistes. Cependant, lorsqu’il a eu à traiter le volet de la grève des enseignants et notamment le dépôt de plainte contre les grévistes, il a tiqué et s’est même offusqué. Il dit qu’il ne comprenait pas qu’on ait pu porter une telle accusation contre celui qui a tout au long de sa carrière d’enseignant tenu l’ensemble de ses collègues dans la plus haute estime.

B. Mouhoub

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