»Non assistance à personne en danger »

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Le Comité Benchicou pour les libertés, avec l’appui de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Syndicat national des journalistes (SNJ), organisera très prochainement des actions visant à faire aboutir la demande de liberté provisoire pour raison de santé de Mohamed Benchicou. C’est ce qui ressort de la conférence de presse qu’a tenue le Comité, hier à la maison de la Presse Tahar Djaout, en présence du collectif d’avocats du directeur de publication du quotidien Le Matin. Ces derniers étaient présents pour informer l’assistance sur l’état de santé du journaliste, en constance dégradation, mais aussi pour faire le point sur la procédure de mise en liberté rejetée par la justice.Selon ses avocats, Benchicou risquerait une paralysie du bras droit et « peut être plus », selon les médecins. Il est donc demandé soit sa libération pour soins à l’extérieur, soit d’être pris en charge à l’intérieur même de la prison. Benchicou, selon ses avocats, aurait d’ailleurs dit au juge que s’il n’était pas malade il n’aurait pas émis une telle requête. Pour revenir aux actions que compte initier le Comité, il s’agit d’ « une alerte » qui sera lancé dans 100 pays par des syndicats, qui organiseront des sit-in devant les ambassades d’Algérie à l’étranger, en plus d’une pétition signé par d’importants hommes politiques français en faveur de l’élargissement du « détenu pas comme les autres ».Par ailleurs, le représentant de la FIJ en Algérie a lu à l’assistance une lettre émanant de Mme Benchicou où elle fait part entre autres de « l’excellent moral » de son mari, malgré la maladie.

Elias Ben

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