Quatre militaires blessés sur l’axe Baghlia-Taourga

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En mission de reconnaissance, apparemment au fin fond de l’est de Boumerdès, les forces de l’ANP ont déploré, l’avant-veille du week-end dernier, quatre blessés dont deux gravement dans leurs rangs suite à l’explosion d’une bombe artisanale.

Le mécompte est survenu, a-t-on précisé, sur le chemin de montagne reliant le centre urbain de Baghlia, au village rural de Taourga. Affilié à la 8e brigade blindée de l’ANP, a-t-on appris, un détachement militaire traversait ce mardi en fin d’après-midi un sentier lorsqu’il fut surpris par la déflagration d’une bombe de forte puissance. L’explosion blessa quatre soldats de l’ANP dont deux grièvement, a-t-on indiqué. Les victimes seront immédiatement évacuées sous escorte vers une structure sanitaire spécialisée de la périphérie.

L’engin meurtrier a été enfoui sous terre par des éléments d’une serriate sanguinaire locale agissant, sous les ordres de Hamid Saâdaoui, Ali Yahia Abou El Haythem, toujours considéré comme émir de la zone 2 du GSPC, cet ex-bras droit de Hassan Hattab supervise selon nos sources les katibet d’El Ansar, et El Arkam sévissant à l’Est de Boumerdès.

Pratiquement ébranlés suite aux multiples ratissage des forces combinées de sécurité, ces hordes sanguinaires tentent de se redéployer en recourant, à la moindre occasion, à la tactique des bombes.

Dissimulé aux abords d’un sentier jouxtant la RN 24, près de Souanine, sur la route de Dellys, toujours dans la même contrée, l’un de ces engins de mort à grièvement blessé, mercredi dernier, un jeune de 20 ans. La victime a été, a-t-on rappelé, amputé des deux jambes suite à cet attentat à la bombe.

Les actes brutaux de l’islamisme armé, dont les plus spectaculaires furent enregistrés, la semaine passée dans la banlieue est d’Alger (avec 3 morts et 26 blessés), en plus d’autres incursions heureusement avortées dans la contrée de Thénia, sont précédé fréquemment de tracts subversifs et de prêches incendiaires.

L’un de ces manifestes a été placardé, la veille de ce week-end, au village agricole de Si Mustapha. Certaines informations ont fait état hier d’une résurgence de commandos du GSPC dans cet ex-village socialiste pour y afficher d’autres tracts défiant les représentants de l’Etat et la société.

Des sources sûres ont cependant précisé que “rien de tel ne s’est produit”. Folle rumeur sans doute pour accentuer la psychose dans les zones semi-rurales.

Salim Haddou

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