l Beni Maouche, à l’instar de sa voisine Seddouk, a bénéficié d’un projet de création d’une crèche communale au grand bonheur des jeunes parents qui se réjouissent de la nouvelle, jugeant que c’est toute leur vie de couple qui connaîtra un changement positif. Ils pourront se permettre à l’avenir d’allier leur vie familiale à celle professionnelle rassurés sur l’emploi du temps de leurs enfants. Actuellement faire garder ses enfants relève de l’impossible.
Avant, quand il n’y avait pas un parent ou une personne bénévole pour se charger de la garde d’un ou des enfants en bas-âge, la maman dans la plupart des cas était contrainte d’abandonner son emploi pour se consacrer uniquement à sa progéniture et mener, le cas échéant, une activité à domicile pour aider leur couple à arrondir les fins de mois. Aujourd’hui, les pouvoirs publics sont conscients du choix difficile, auquel sont confrontés les jeunes couples qui désirent travailler tout en élevant des enfants.
C’est pourquoi d’ailleurs, à compter de cette année, l’Etat se propose de doter chaque chef-lieu de daïra d’une crèche communale qui résoudra ce problème épineux des parents.
Avant que l’Etat ne s’en mêle, beaucoup de privés se sont orientés vers le créneau de création de crèches jugé porteur, de par le nombre de jeunes parents désemparés, qui va d’ailleurs crescendo chaque année, mais rares sont ceux qui répondent aux exigences définies dans le cahier des charges par la commission chargée de la délivrance des autorisations d’exploitation pour une telle activité, laquelle est composée des membres de l’action sociale, de l’éducation, de la santé et de la Protection civile. Ainsi outre la visite sur les lieux pour inspecter et voir si la garderie répond aux normes requises par la réglementation dans le domaine de la salubrité, la commission impose aussi des équipements pédagogiques adéquats et un personnel qualifié ainsi qu’a posteriori, la souscription d’une assurance sociale et un suivi médical régulier. Dans la ville de Seddouk, une crèche privée avait ouvert ses portes, il y a environ 5 ans mais celle-ci après quelques mois d’activité a mis la clé sous le paillasson.
L. Beddar