Suite à l’assassinat de Rabah Aïssat, président de l’Assemblée populaire de la wilaya (APW) de Tizi Ouzou, des élus du plus vieux parti de l’opposition ne cessent d’évoquer l’idée d’un retrait collectif en vue de protester et dénoncer cet assassinat qui reste à nos jours encore non élucidé. “A la base, on ne cesse de parler d’une idée de procéder à un retrait collectif de tous les élus, une manière de dénoncer et protester contre l’insécurité et les menaces de mort qui pèsent sur les élus”, nous a confié un élu de la région de Tigzirt. Et d’ajouter : “Il est normalement du devoir de l’Etat d’assurer la sécurité pour les élus à tous les niveaux”. Pour rappel, feu Rabah Aïssat a été assassiné au mois de Ramadhan dernier alors qu’il était attablé dans un café, dans sa région natale à Aïn Zaouia (Tizi Ouzou), par un groupe armé. Cette idée a été aussi avancé outre par les élus, par des membres de la fédération FFS de Tizi Ouzou. A travers cette probable action, le FFS veut transformer cet horrible assassinat en un mouvement politique à travers lequel l’on veut dénoncer et protester contre l’insécurité qui règne à Tizi et dans toute les régions du centre du pays.
M. H.
