l Très bon terrain du stade Kaci Ali de Draâ Ben Khedda qui a fait peau neuve. Spectateurs nombreux. Beau temps et un bon arbitrage. Ce n’est qu’après la première demi-heure que la légère domination des protégés de Mohamed Merabtène, le coach de l’USMDBK, devenait dangereuse pour le compartiment défensif de Fréha. En effet, à la 35’, un coup franc est sifflé en faveur du remuant attaquant, Meghrici, dans les 30 mètres de la surface de Doudjedide, le gardien des bois du CAF. Il sera tiré par le même Meghrici, le capitaine d’équipe, le le gardien ne verra que du vent et ses filets remuer (1-0). Néanmoins, la première partie restera là sur ce résultat, dont les locaux semblaient vouloir se suffire, tant ils voulaient le préserver en se regroupant autour de leur gardien des bois, Hamadi. Au retour pour le 2e half, le CAF si athlétique et usant d’un beau football, semble avoir changé de tactique de jeu. Le pressing et la vitesse des Meghrici et Bouda ne seront pas payants. Ce fut en revanche, les visiteurs qui vont exercer une certaine domination après d’infructueuses tentatives des camarades de Hamadi, pour aggraver le score. Un retournement de situation extraordinaire après un léger fléchissement chez l’équipe de Moh Merabtène, qui saisira son hôte du CAF, notamment un certain Hakim Aïdène, un milieu de marque que le coach du CAF, Mourad Kacimi, venait de faire rentrer en seconde période.
Et ce ne sera pas vainement, puisqu’il sera l’auteur de l’égalisation à la 84’ lors d’un cafouillage sur la surface du malheureux Hamadi (1-1). Poursuivant leur tactique de maîtrise de balle et de subtils contres, les protégés de Kacimi réussiront même à la 90’, de réaliser leur victoire, la seconde, par un second but que le même Aïdène concrétisera par un joli lob de Hamadi. Le CAF était très fort ce jour par rapport à son adversaire de l’USMDBK qui venait d’enregistrer sa seconde défaite, après celle concédée à Bordj Ménaïel.
Le CAF méritait amplement sa victoire devant son hote de Draâ Ben Khedda, limités dans l’ensemble certes, mais qui n’ont pas démérité devant une aussi forte équipe de Fréha.
Antar Boufatis