La participation de quelques comités universitaires à la marche du mercredi, organisée par la CLE et appuyée par le RCD, suscite encore le courroux des étudiants.A la faculté de droit, des membres du Comité de l’institut des sciences juridiques (CISJ), qui ont pris part à cette action, répondront devant l’assemblée générale qui se tiendra aujourd’hui de leur initiative et d’avoir parlé au nom du comité.A ce sujet, des membres de ce même comité hostiles à la participation diront que « certains membres ont violé le principe qui régit la structure, à savoir consulter les étudiants avant de prendre part à une action d’une telle envergure, notamment lorsqu’il s’agit de politique ».Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique, un groupe d’étudiants, soutenu par des délégués de la même structure, s’est interrogé, « s’il y a des superétudiants qui se sont arrogés le droit de décider du sort de 6 000 juristes ».Les étudiants reprochent à un groupe « de militants d’un parti politique », disent-ils, de « s’éloigner des objectifs et du principe d’un syndicat universitaire. Le rôle d’un comité n’est pas de réhabiliter et de réanimer un cadavre politique, mais d’assumer le serment prêté aux étudiants lors de l’AG élective », écrivent les étudiants.Avant de conclure que la situation au sein des départements et facultés de l’université Mouloud-Mammeri suppose l’union de tous les étudiants pour revendiquer les droits moraux et sociaux les plus élémentaires.
M. Aït Frawsena
